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L’Opep+ décide du niveau de sa production aujourd’hui

Le baril à l’écoute des «23»

Un bras de fer s’esquisse entre Riyadh qui veut prolonger ses coupes et Moscou qui tient à libérer 1,5 million de barils par jour.

Les cours de l'or noir continueront-ils à évoluer dans le vert? Cela ne semble pas joué d'avance Les prix du Brent ont affiché un certain scepticisme mardi à la veille de deux importantes réunions, cédant 1,55% par rapport à la séance précédente, à 62,70 dollars. À deux jours du sommet des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de leurs alliés, «des fissures apparaissent à nouveau dans la façade unie» souvent affichée par les deux poids lourds de l'alliance Opep-non Opep, la Russie et l'Arabie saoudite, relève Matt Weller, analyste de Gain Capital. L'organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés tiennent, depuis hier et aujourd'hui, deux importantes réunions dont celle de l'Opep+ qui déterminera les niveaux d'ajustement de production pétrolière pour avril et les mois suivants, et ce dans un contexte d'amélioration des cours de l'or noir. Il s'agit d'abord de la 27eme réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l'accord Opep et non-Opep (Jmmc), consacrée habituellement à l'examen de la situation du marché pétrolier international. La seconde réunion, programmée aujourd'hui, la 14e réunion ministérielle de l'Opep et non-Opep, très attendue par les acteurs du marché pétrolier, car les producteurs de l'Opep+ devront décider des niveaux de limitation de leur production pour le mois d'avril et les mois suivants, s'annonce aussi ardue que la précédente. Un bras de fer s'esquisse, en effet, entre Riyadh qui veut prolonger ses coupes et Moscou qui tient à libérer 1,5 million de barils par jour. «L'Arabie saoudite voudrait maintenir les réductions de production actuelles au moins jusqu'en avril tandis que la Russie et ses alliés font pression pour libérer 1,5 million de barils par jour supplémentaires sur le marché», satisfaits des cours actuels et afin de «répondre à la demande accrue» tirée par les campagnes de vaccination qui progressent à travers le monde, souligne-t-il. Il faut rappeler que le 9 avril dernier, l'Opep et ses partenaires, dont la Russie, avaient décidé de réduire leur production de près de 10 millions de barils par jour, pour stopper le plongeon des prix et de procéder à une coupe de 7,7 millions b/j à partir du 1er août jusqu'à fin décembre 2020 avant de passer à 5,8 millions de barils par jour dès le début de 2021. L'Opep+ a finalement décidé d'opter pour la prudence et de n'ouvrir que progressivement ses vannes. 7,2 millions de barils par jour à partir du 1er janvier avant qu'elle ne passe à 7,05 millions b/j d'ici mars. Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés, avaient décidé de maintenir leurs niveaux de production actuels, en février et mars, mais avaient accordé une exception à la Russie et au Kazakhstan qui ont eu le feu vert pour augmenter leurs productions de, respectivement, 65.000 barils/jour et 10000 barils/jour, lors de la 13e Réunion interministérielle Opep-non Opep qui s'est tenue le 4 janvier dernier par visioconférence. Les cours de l'or noir semblaient toutefois vouloir se ressaisie. Le baril de Brent, valait 63,38 dollars hier à 14h30, enregistrant ainsi une hausse de 68 cents par rapport à la séance de la veille. Un indice qui montre que l'Opep+ se dirigerait vers le maintien de ses efforts? Pas si sûr. Tout dépendra de quel côté penchera le duel entre Riyadh et Moscou.

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