L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

L’éducation et les «100 missions»

Révision. On ne peut pas avoir pour ambitions de jouer dans la cour des grands de la révolution numérique si, au préalable, on ne pense pas à la qualité de l'enseignement dispensé à nos enfants. Ce qui semble être le cas depuis le 21 janvier dernier. Ce jour-là, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, après avoir consulté le président de la République, a opéré un mouvement dans le corps des directeurs de l'éducation qui a touché pas moins de 34 wilayas. Un mouvement marqué par une grande révision au plus haut sommet de la pyramide du secteur. En effet et quelques jours après le mouvement, les directeurs de l'éducation devront prendre connaissance des «100 missions» (en cours d'expéditions) dont ils devront s'acquitter et qui «traduisent les objectifs tracés par le ministère». Parmi ces missions se trouvent la réglementation scolaire, la pédagogie, les examens scolaires, la formation et sans oublier le dialogue et la concertation avec les partenaires sociaux. La formation vient d'ailleurs de commencer. Le week-end dernier, le ministre de l'Education nationale, Mohamed Ouadjaout, a présidé un séminaire de formation «la ressource humaine, en général et les gestionnaires en particulier, étant censés être capables de gérer aussi bien les aspects pédagogique, qu'éducatif et administratif». Si l'accent a été mis sur l'organisation des examens scolaires, des concours et autres examens professionnels, dont la complexité exige «une année de préparation» le véritable but recherché est «l'amélioration du rendement du système éducatif à même de lui permettre de faire face aux défis imposés par les nouveautés mondiales enregistrées dans le domaine de l'éducation» a tenu à rappeler le ministre. Des défis qu'il faudra relever par tous les moyens et, notamment la rigueur et le suivi de cette remise à niveau du secteur qui est en cours. On apprend, dans ce sens, que non seulement le travail des directeurs sera suivi en permanence, mais que ces mêmes directeurs sont «tenus de prendre en compte le principe de l'obligation des résultats» a précisé le ministre. Non sans accompagner les directeurs «de manière à leur garantir les meilleurs moyens de réussite». A l'ère de l'intelligence artificielle, de l'économie du savoir et de la vie «connectée», il était indispensable de revoir en profondeur le fonctionnement du secteur. Sans oublier le lourd cartable de nos écoliers que Tebboune s'est engagé à alléger!

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours