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L'Opep+ décide de maintenir son niveau de production actuel jusqu'à fin avril

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, désignés sous le nom d'OPEP+, ont décidé jeudi de maintenir leur niveau de production actuel, et ce, jusqu'à fin avril prochain, a indiqué le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab.

S'exprimant à l'issue de la 14ème réunion ministérielle des pays de l'OPEP+ qui s'est tenue par visioconférence, M. Arkab a déclaré que les participants ont convenu de prolonger, durant le mois d'avril prochain, la baisse décidée en janvier, à savoir de 7,2 millions de barils par jour, "en raison de l'incertitude sur l'évolution du marché pétrolier, impacté toujours par la pandémie de la Covid-19".

Cette réunion a été consacrée à l'examen des perspectives d'évolution du marché pétrolier à court terme, en tenant compte des recommandations du rapport présenté lors de la 27ème réunion du Comité ministériel conjoint de suivi OPEP et non-OPEP (JMMC) sur le niveau de respect des engagements de baisse de la production des pays participants à la Déclaration de coopération.

A ce propos, M. Arkab a précisé que le taux de conformité globale à l'accord de la limitation de la production pétrolière conclu entre l'OPEP et ses alliés, a atteint les 105 % en janvier 2021, soutenant que ce taux "très positif" confirme "l'engagement de l'ensemble des pays signataires de la Déclaration de coopération à soutenir les efforts de stabilisation des cours du brut".

Selon le ministre de l'Energie, l'ensemble des pays participants à la 14 réunion ministérielle de l'OPEP + ont jugé nécessaire la poursuite des efforts de baisse de la production pétrolière aux niveaux décidés début janvier 2021 pour parvenir à une stabilité des prix et à réduire les niveaux des stocks mondiaux de pétrole.

Dans ce sens, il a évoqué les rapports élaborés par les comités d'experts techniques de l'OPEP + qui préconisaient la "prudence" et la "vigilance" vis-à-vis de l'évolution du marché pétrolier à cours et à moyen termes, notamment en raison de la persistance de la pandémie de Covid-19 induisant la suspension du transport aérien et terrestre dans le monde.

"Le transport aérien international est à l'arrêt à près de 50 %. C'est le cas également pour le transport terrestre, ce qui influe considérablement sur les prix du pétrole. Nous devons être encore prudents, surtout avec le nouveau variant du virus", a souligné M. Arkab.

L'autre facteur qui a été pris en compte par les pays de l'OPEP+ dans la décision de prolonger l'accord de baisse jusqu'à fin avril prochain est celui du faible taux de vaccination contre le coronavirus, a ajouté le ministre de l'Energie, soutenant que ce taux a atteint à ce jour 2 % seulement à l'échelle mondiale.

Selon M. Arkab, les efforts menés par les pays de l'OPEP + ont permis à présent d'augmenter les prix du barils au même niveau enregistré à fin 2019.

S'agissant du quota de la production pétrolière algérienne, M. Arkab a affirmé qu'il est maintenu à 876.000 barils par jour, rappelant que l'Algérie respecte "totalement" son niveau de production décidé par l'organisation.

Lors de la 14 réunion ministérielle, les 23 pays de l'OPEP+ ont réaffirmé leur engagement à permettre une stabilité et un approvisionnement continue du marché et poursuivre les consultations, a-t-il fait savoir, indiquant que les prochaines réunions du JMMC et de la réunion ministérielle auront lieu les 5 et 6 avril prochain, et ce, en vue d'évaluer la situation du marché.

Les pays membres de l'OPEP+ sont parvenus à cet accord à l'issue d'un cycle de réunions de deux jours qui, pandémie oblige, se sont tenues par visioconférence.

Cette réunion intervient après la récente décision prise par les 23 signataires de la Déclaration de coopération (Doc) de procéder à une augmentation graduelle de leur production pétrolière de l'ordre de 500.000 barils par jour à partir du janvier prochain au lieu des 2 millions de barils initialement prévus.

Cette hausse de production limitée à un demi million de barils par jour a été décidée après de longues négociations et suite à une proposition de l'Algérie, du Koweït et de l'Azerbaïdjan, afin de soutenir les prix du brut, qui a ont été impactés depuis mars dernier par la baisse de la demande mondiale causée notamment par la crise sanitaire.

La prochaine réunion vient également en application de la décision des pays de l'OPEP+ de tenir des réunions mensuelles à partir de janvier 2021 pour évaluer les conditions du marché et décider de nouveaux ajustements de production pour le mois suivant.

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