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Le Sénégal et le Soudan souhaitent s'engager aux côtés du G5 Sahel

Le Soudan et le Sénégal veulent s'impliquer davantage aux côtés du groupe des pays du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad) qui luttent contre les groupes terroristes dans la région du Sahel.

Le Sénégal vient de débloquer 1 milliard de francs CFA (1.8 million de dollars ) pour soutenir les opérations du G5 Sahel, selon l'annonce faite mercredi dernier la présidence sénégalaise. Ce pays, aujourd'hui, deuxième pourvoyeur de troupes à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA), avec un effectif de 1305 soldats, veut aller encore plus loin dans sa coopération avec le G5 Sahel.

Selon certains observateurs, l'implantation récente au Sénégal du groupe terroriste "GSIM" qui opère traditionnellement au Mali, au Niger, et au Burkina Faso "explique la volonté de Dakar de s'engager davantage aux côtés des membres du G5".

De son côté, le Soudan a exprimé dernièrement le souhait de devenir membre du G5 Sahel ou, à tout le moins, en devenir membre observateur. Dans une récente déclaration officielle, le Soudan estime, en effet, être "confronté  aux mêmes défis" que ses voisins. Il assure partager avec eux les mêmes priorités "liées au terrorisme, au crime organisé, à l'immigration clandestine et à la pauvreté".

Plus concrètement, la menace d'une arrivée en masse de groupes terroristes dans la région du Darfour, dans l'ouest du Soudan, région frontalière du Tchad, inquiète le gouvernement soudanais, qui souhaite faire barrage notamment aux groupes terroristes "Boko Haram" et "Daech".

Lors de la 7ème session ordinaire de la conférence des chefs d'Etat des pays du G5 Sahel, organisée les 15 et 16 février, à N'Djamena, les participants ont évoqué l'importance de l'implication de la communauté internationale et la nécessaire augmentation des financements destinés aux opérations engagées sur le terrain.

La question du renforcement des troupes a été également évoquée lors de cette réunion. Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamet, a assuré que "l’un des défis majeurs dans cette lutte contre le terrorisme est la mobilisation de troupes plus étoffées face à l’intransigeance de ces déstabilisateurs".

La multiplication des bavures de l'armée française, notamment au Mali et les difficultés rencontrées sur le terrain en plus de la colère grandissante dans la région du Sahel contre la présence française ont compliqué davantage une situation déjà difficile pour la France.

L'été dernier, une force européenne baptisée Takuba, forte de 600 soldats, a été mise sur pied pour venir en aide à la France qui souhaite également une plus grande implication de la part des Etats-Unis qui assurent depuis quelques années, un soutien techniques aux militaires français dans la région.

Le président français, Emmanuel Macron qui participait à cette rencontre en visioconférence a annoncé que la France n'avait pas l'intention de réduire ses effectifs militaires déployés au Sahel. Les militaires français mobilisés dans la région dans le cadre de l'opération Barkhane sont au nombre de 5100.

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