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Tournée africaine d'Ould Salek pour contrer la propagande du Maroc

Graves atteintes aux droits de l'homme au Sahara occidental occupé

L'objectif de cette visite, a-t-il ajouté «est de répondre aux fausses allégations et à la propagande malveillante du Maroc», et «demander à l'UA d'assumer sa responsabilité dans la protection de sa Charte».

Les violations des droits de l'homme et les actes de répression commis par les autorités marocaines dans les territoires occupés du Sahara occidental se sont multipliés depuis la reprise de la lutte armée, a indiqué dimanche l'Association sahraouie aux Etats-Unis (SAUSA). «Un blocus militaire est imposé au Sahara occidental au moment où nous assistons à l'impuissance des Nations unies et de l'Union européenne (...) incapables de faire pression sur le Maroc afin qu'il mette fin à ces violations et pour permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination», explique l'association dans un rapport sur la situation des droits de l'homme au Sahara occidental occupé. Le document cite l'exemple de la militante des droits humains, Sultana Khaya et de sa famille en résidence surveillée depuis 90 jours, après des actes de violences de la police marocaine, ceux de Muhammad Bemba Al-Daf, Ghali Bouhalla, Mohamed Nafie Boutasoufra, Zakaria Rguibi, Akram El-Hanafi et Malanine Elwali arrêtés et bien d'autres. Le 12 février, la gendarmerie marocaine et les autorités locales ont mené une descente contre les bédouins à la périphérie de la ville de Dakhla occupée, les obligeant à revenir en ville après avoir brûlé leurs biens, assure l'association qui décrit des villes sahraouies quadrillées par les forces d'occupation marocaines, déplorant, en plus des violations des droits de l'homme, une situation économique difficile. Par ailleurs, le ministre conseiller à la Présidence de la RASD, chargé des Affaires politiques, Bachir Mustapha Sayed, a indiqué que la tournée du ministre des Affaires étrangères, Salem Ould Salek, dans plusieurs pays africains vise à «répondre aux fausses allégations et à la propagande malveillante du Maroc et à demander à l'Union africaine (UA) d'assumer sa responsabilité dans la protection de son Acte constitutif». «Envoyé spécial du président Brahim Ghali, M. Ould Salek a informé les dirigeants des pays africains sur la situation, après la violation marocaine de l'accord de cessez-le-feu, dans la brèche illégale d'El Guerguerat, et l'agression des civils sahraouis sans défense». Le ministre a fait état, dans ce contexte de «la disposition de la RASD à des négociations directes sous l'égide de l'UA». Cette tournée africaine du chef de la diplomatie sahraouie intervient dans le contexte d'une nouvelle dynamique favorable que la cause sahraouie n'avait pas connu depuis 1991. S'agissant de «la propagande malveillante» du régime marocain, M. Bachir Mustapha Sayed a mis en avant «la coopération avec le sionisme, à travers les représentations diplomatiques marocaines dans différents pays du monde», affirmant que «c'est dans le cadre de cet échange d'intérêts entre deux entités d'occupation, que sont à inscrire le refus du référendum et le plan d'autonomie proposé». Fustigeant «la passivité» des Nations unies et «les atermoiements» de son secrétaire général, Antonio Guteres à désigner un Envoyé personnel au Sahara occidental, il a affirmé qu'il s'agit là d'une «connivence» avec le Royaume marocain.
Sur un autre plan, vingt sept membres du Congrès américain avaient adressé une lettre au président Joe Biden, l'appelant à «revenir» sur la décision de son prédécesseur, reconnaissant la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental et à réengager les Etats-Unis dans le soutien à la tenue d'un référendum sur l'autodétermination au Sahara occidental. «La décision abrupte du gouvernement précédent manque de visibilité, sapant des décennies de politique cohérente des Etats-Unis (...)», ont indiqué les sénateurs américains dans leur lettreau président Biden. Comme aussi, il y a l'appel de la présidente du Centre RFK Human Rights, Kerry Kennedy, à la nouvelle administration pour «adopter une politique différente» au regard de la répression de la police marocaine contre les civils sahraouis et les graves violations des droits de l'homme dans les territoires occupés.
En outre, la Coordination sahraouie des associations et comités des droits de l'homme a fait état, dans son dernier rapport, de l'escalade continue des violations graves et systématiques de l'occupant marocain commises contre des civils sahraouis désarmés, rappelant l'interdiction d'entrée aux organisations internationales des droits de l'homme dans les territoires occupés. Dans ce rapport, elle a passé en revue la chronologie des répressions menées par le régime du Makhzen à l'encontre des civils sahraouis.

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