49 start-up à la poste

Selon un communiqué, la direction de l'Unité postale de wilaya vient de faire savoir que 49 start-up et autres microentreprises viennent d'être retenues après une soumission pour des projets d'investissement dans le secteur de la poste à Tizi Ouzou. Le même communiqué a, par ailleurs indiqué que ce sont quelque 59 entreprises qui ont répondu à l'appel d'offres pour des soumissions lancé en décembre de l'années qui vient de s'écouler. En fait, ces entreprises auront à réaliser de nombreux projets afin, non seulement, de permettre à l'unité de Tizi Ouzou de satisfaire un tant soit peu ses clients, mais également, pour combler le vide constaté depuis des années dans ce service très contesté par les clients pour de nombreuses raisons. Aussi, ces start-up vont se déployer sur le terrain pour s'occuper de la difficile tâche de démarchage et d'accompagnement des opérateurs économiques dans le processus de contractualisation avec Algérie poste. Ces opérations, selon le communiqué d'Algérie poste, permettront un meilleur déploiement des instruments de paiement électroniques, l'Installation et la maintenance des instruments et la prise en charge du service après-vente. Par ailleurs, il est à noter que, selon le communiqué de l'unité de Tizi Ouzou, ces start-up et des microentreprises ont été intégrées pour faire office d'»Agents monétiques agrées» dans le cadre de la mise en oeuvre de l'accord signé en juin dernier entre le secteur de la poste et télécommunications et celui de la microentreprise. Un partenariat, précise le communiqué, basé sur un réseau national d'acceptation constitué de start-up et de microentreprises choisies et formées puis agréées par Algérie poste. Algérie poste, unité de Tizi Ouzou précise que l'objectif principal de cette opération est «l'accélération de la cadence de l'opération de généralisation et de promotion des services de paiement électroniques et ce, en s'appuyant sur le réseau des start-up et des microentreprises». L'autre finalité de cette démarche vise également à «encourager et à booster ces entreprises pour soutenir et appuyer l'économie nationale» qui se lance dans ce travail novateur en Algérie. Enfin, il était vraiment temps de penser à améliorer le service car les citoyens se plaignent sérieusement de nombreux problèmes. Dans certaines communes comme Draâ Ben Khedda, les désagréments sont tellement récurrents que les citoyens s'interrogent sur les capacités des responsables à gérer les deux agences dont dispose cette grande ville qui est le deuxième centre urbain après le chef-lieu de wilaya. Après les chaînes, la démarche suivie n'est pas allée dans le sens de l'amélioration mais du pire. En effet, alors que le problème de liquidité se pose de façon accrue, les responsables du secteur n'ont pas trouvé mieux que de fermer la grande agence du centre-ville pour travaux, ne laissant qu'une petite agence à la périphérie. Bien sûr, avec un seul guichet automatique souvent «hors service».