L'Expression

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Hommage au Moudjahid Kecir Rabah

5 Ans déjà!

«Un seul être vous manque et tout est dépeuplé...». Ce vers composé, il y a de cela deux siècles, par le poète et romancier français Alphonse de Lamartine, s'applique parfaitement au cas de notre père, grand-père frère et ami, le Moudjahid, Kecir Rabah, qui nous a quittés le 21 février 2016. On a été naïf de croire que le temps était un bon remède pour nous consoler et atténuer la flamme de ta séparation. Cinq années sont passées depuis ta disparition et la douleur est toujours là, bien présente; elle est encore vivace dans nos coeurs! Tu es et tu seras toujours dans nos pensées. Inconsolable, ton cousin Keddam Belaïd dit «Tarbago» qui était également ton compagnon de lutte, qui t'a rejoint récemment auprès du Grand Seigneur, aimait parler de toi et de tes qualités d'homme d'honneur et de parole. Né à Athchevla dans la commune Ait Toudert de Ath Ouacif, Kecir Rabah a rejoint tout naturellement le maquis durant la Guerre de Libération nationale très jeune, pour accomplir son devoir au sens plein du terme.Avec d'autres maquisards tu as mené un combat exemplaire contre l'armée coloniale, plus nantie en armes et en moyens logistiques. Mais le courage et la bravoure étaient plus forts dans cette contrée d'Algérie, et quelle contrée?: la Wilaya III historique. Celle qui a donné du fil à retordre à la France coloniale. Une Wilaya où le patriotisme et le sens du sacrifice n'étaient pas du folklore. À l'indépendance, tu quittes l'ALN pour rejoindre un autre corps tout aussi noble, celui de la Gendarmerie nationale pour te consacrer à ta famille. Tu as élevé une fratrie de huit enfants à qui tu as inculqué l'insatiable quête du savoir et le sens du devoir. Pour ne citer que cet exemple, une de tes filles est actuellement doctorante à la Sorbonne, à Paris.
Digne, vivant discret et toujours loin des feux de la rampe, Kecir Rabah a habité la ville de Bouira depuis longtemps c'est là qu'il fut enterré après son décès tragique. Repose en paix, digne fils d'Algérie.

De Quoi j'me Mêle

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