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Inévitable pour gagner la bataille du développement

La case de la transition énergétique

Pour les deux ministres, la transition énergétique permettra non seulement de sauvegarder l’environnement, mais aussi, de créer de la richesse et des emplois.

L'Algérie de demain passe incontestablement par une transition... énergétique! C'est le constat fait par le ministre de l'Énergie. En effet, Abdelmadjid Attar coprésidait, hier à Alger, la réunion des entreprises et filiales de la Sonelgaz. Il était accompagné par le professeur Chems Eddine Chitour, ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables. La présence de ce dernier montre la volonté des autorités à réussir ce défi de l'énergie verte. D'ailleurs, comme l'a mis en avant le professeur Chitour, Attar s'est montré un fervent défenseur de cette transition vers un mix énergétique. «C'est le seul moyen de gagner la bataille du développement», a-t-il lancé devant les cadres de la Sonelgaz avant d'expliquer la nécessité de cette révolution verte.
«Aujourd'hui, l'énergie est le principal moteur de toute croissance économique. Les énergies fossiles ne peuvent plus suivre le rythme, il est donc essentiel de se pencher sur le renouvelable», a-t-il soutenu. Le ministre rappelle, dans ce sens, les besoins «vitaux» en énergie, notamment en électricité, pour le développement industriel. «Des besoins de plus en plus importants ce qui fait que la transition énergétique est incontournable», a ajouté le ministre de l'Énergie. Abdelmadjid Attar a tenu à souligner que l'Algérie ne pouvait pas être en reste de ce qui se passe à travers le monde avec une course vers le renouvelable. Pour lui, on doit prendre le train de la transition énergétique tant qu'il est encore temps tout en utilisant de façon plus «raisonnable» nos énergies fossiles.
Attar a également plaidé pour une reconsidération de notre mode de consommation énergétique en mettant en place un plan d'action clair qui doit se déployer durant la prochaine décennie. Surtout qu'il estime que ce passage aux «ENR» va permettre de créer de la richesse, particulièrement dans les zones dites «d'ombre». «La transition énergétique va offrir de l'énergie propre à nos industries et manufactures. Mais elle ouvrira la voie à de nouveaux métiers générant ainsi des emplois et de la richesse», a-t-il assuré avec panache. Chose qui a fait sourire son collègue du gouvernement chargé des énergies vertes. Le professeur Chitour s'est réjoui de pouvoir compter sur le ministre de l'Énergie dans ce grand défi sur lequel dépend l'avenir des générations futures. «Il connaît bien les enjeux de la transition énergétique ce qui est de bon augure pour le déroulement du plan d'action», a-t-il souligné mettant en avant l'existence d'une synergie totale entre les deux départements. Le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables a aussi soutenu que la croissance économique du pays était liée à sa transition énergétique. À ce propos, il soutient que les réserves énergétiques du pays sont en train de s'épuiser. «Si on ne passe aux énergies renouvelables et on ne modère pas notre consommation, on risque d'achever très rapidement toutes nos réserves», a-t-il mis en garde attestant que cela peut arriver plus vite que ce que l'on imagine. «À la fin de la décennie, on fera face à un sérieux problème: soit on consomme, soit on exporte», indique le professeur Chitour. Il demande alors que tous les projets planifiés aujourd'hui se fassent dans l'optique de la transition énergétique et de la rationalisation de la consommation. «On a cette petite fenêtre de 10 ans pour réussir ce pari», a-t-il conclu avec beaucoup d'optimisme.

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