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Sa rencontre avec le président Tebboune soulève un tollé général

La direction du FFS répond à ses détracteurs

«À chaque fois que le parti est sur une action politique forte, on trouvera sur son chemin ceux qui feront tout pour l’annihiler… »

La rencontre de la direction actuelle avec le président Tebboune a soulevé un tollé général au sein et à l'extérieur des instances du parti. Dans son poste sur Facebook, l'ex-Premier secrétaire national, Ahmed Djeddaï, a épinglé la direction du parti. Il est à rappeler que la liste conduite par le docteur Ahmed Djedaï pour l'élection de l'instance présidentielle lors du dernier congrès extraordinaire, a été vaincue par celle pilotée par le docteur Hakim Belahcel.
Ainsi le docteur Djedaï a accusé la direction du FFS «de participer à la mise en oeuvre de la feuille de route du pouvoir et la préparation des élections législatives».
«L'incompréhension ainsi que la consternation d'une grande partie des militants du FFS, (...), suscitées par la rencontre de la délégation du FFS et le chef de l'Etat me paraissent justifiées...», peut-on lire sur sa contribution. L'argument de mes rencontres avec les anciens présidents, Liamine Zeroual et Abdelaziz Bouteflika, utilisé par certains dirigeants actuels du FFS, pour justifier la rencontre d'El Mouradia, «n'est pas recevable politiquement de mon point de vue», a-t-il assené, rappelant que les différents dialogues auxquels il a participé ou dirigé,(...), «doivent être remis dans leurs contextes de l'époque, à savoir, la décennie noire des années 90 et du printemps noir de Kabylie des années 2000».
Dans sa réponse, Ahmed Djeddaï, Hassen Ferli, l'ex- chargé du pôle communication du parti, dont la sanction qui pesait contre lui a été levée en août 2019, a accusé Djeddaï «d'apporter de l'eau au moulin de ceux dont les positions du FFS ont toujours dérangé». «En réalité, à chaque fois que le FFS est sur une action politique forte, on trouvera sur son chemin ceux qui feront tout pour annihiler et réduire l'impact politique de son action...», est-il écrit dans son message. Pour lui l'argument de Djeddaï, qui aurait dû prendre la peine de lire la déclaration du FFS à la sortie de l'entrevue, est à la limite «fallacieux» puisque, dit-il « le parti a au contraire «alerté sur les risques d'une nouvelle désaffection populaire...». Le contexte du moment - la décennie noire des années 90 et du printemps noir de Kabylie des années 2000- par lesquels Djeddaï a essayé de justifier ses rencontres avec Zeroual et Bouteflika, ne tiennent pas la route car, indique-t-il «la situation en Algérie, aujourd'hui, est aussi explosive et portait des dangers sur le pays et l'Etat...». Quant à l'absence de concertation à propos de ladite rencontre, il rétorque que cela est exactement l'argument invoqué par les ex-camarades Saïd Khelil, Rachid Halet et d'autres pour lancer leur dissidence à la veille de la signature de la plate-forme de Sant'Egidio...». 

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