L'Expression

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Bejaia

La vie reprend peu à peu

Les dernières mesures de déconfinement et le discours du président de la République semblent réanimer la vie politique et l'activité économique qui s'emballent de nouveau.

Les dernières mesures prises par le gouvernement concernant la reprise de nombreuses activités, se traduisent chaque jour par un intense mouvement au niveau de tous les secteurs, exception faite des salles des fêtes qui demeurent toujours à l'arrêt. Depuis jeudi, les restaurants et les cafés ont renoué avec leurs activités. Il en est de même pour les marchés et les salons de coiffure qui reçoivent leurs clients de manière régulière et ce n'est pas sans faire plaisir aux habitants qui retrouvent enfin une quotidienneté normale. Du coup, les débats publics, qui étaient jusque-là axés sur la crise sanitaire et le confinement, s'articulent désormais sur les nouveautés intervenues sur la scène politique et plus intensément depuis le discours du président de la république Entre les opposants qui veulent coûte que coûte renouer avec l'action de rue dans la cadre du Hirak, des voix s'élèvent autant sur les réseaux sociaux que dans les cafés et la place publique pour temporiser et calmer les esprits. Parmi les partisans du retour du Hirak, on note les activistes les plus connus sur la scène locale, qui ne ratent aucune occasion pour contrer ce qui est pour certains des avancées, notamment qui n'ont d'importance que celle d'apaiser la situation. Pour eux toute mesure est suspectée. De l'annonce de la dissolution de l'Assemblée populaire nationale à la libération des détenus,en passant par la libération des détenus d'opinion, tout est objet de soupçons. Mais pour l'opinion, dans sa majorité, on estime qu'un petit pas vient d'être franchi par le pouvoir. On soutient qu'il est plus judicieux pour la société civile de ne pas se laisser enfermer dans l'immobilisme et verser dans le déni. La feuille de route du pouvoir est claire. Les élections envisagées pour élire une nouvelle Assemblée populaire nationale auront lieu, à l'image de la présidentielle et du référendum sur la Constitution. De ce fait, la politique du «tout ou rien» n'a pas trop d'estime au sein de l'opinion, qui redoute le retour des mauvais jours. La patience et l'acceptation des petits pas sont l'impératif de l'heure pour entrevoir une issue pacifique à la crise que vit le pays depuis deux ans. La nécessité d'avancer sans tenir compte des slogans creux, permet de réfléchir à de meilleurs voies et moyens. Car, pour reprendre l'expression d'un citoyen «les seules guerres perdues sont celles que l'on n'a pas menées», entendre par là la participation aux élections d'autant plus que le mode de scrutin en préparation ouvre la voie à une élection démocratique. Sortir de l'immobilisme et du statu quo est la voie qui peut faire des citoyens la première force politique du pays et les luttes sont plus faciles à l'intérieur des institutions. On citera à titre d'exemple l'obligation faite constitutionnellement au président la République de choisir le Premier ministre dans la majorité parlementaire. «C'est un acquis à ne pas négliger», insistent certains observateurs. Bref, les débats ne font que commencer. La suite des événements sera d'une importance capitale pour la stabilité du pays.

De Quoi j'me Mêle

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