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Le Fonds d'investissement pour les PME a été lancé

Une cagnotte de 11 milliards de DA

Il est issu d'un partenariat entre la Banque nationale d'Algérie (BNA) et la Banque extérieure d'Algérie (BEA).

L'Algérie qui ambitionne de diversifier son économie table sur les petites et moyennes entreprises qui doivent jouer un rôle de premier ordre. L'objectif qui leur est assigné est de parvenir à exporter, créer des richesses. Ce qu'elles ne sont pas parvenues à faire, majoritairement par le passé. L'analyse du tissu national des PME démontre que ces entreprises sont souvent confrontées à un manque de capitaux entravant leurs plans de développement et la levée des fonds auprès des institutions bancaires. Les pouvoirs publics ont donc décidé de créer un Fonds d'investissement qui leur est destiné. Quel est son objectif? «Ce projet contribue à la diversification des moyens de financement de l'économie qui comprend le développement des mécanismes de financement classiques et l'introduction d'outils de financement alternatifs pour parachever les offres de financement bancaire et permettre d'augmenter l'intégration financière.» a déclaré le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane qui a supervisé, jeudi, le lancement officiel de ce Fonds national d'investissement. Issu d'un partenariat entre la Banque nationale d'Algérie (BNA) et la Banque extérieure d'Algérie (BEA), il représente un capital de 11 milliards de DA. Le Fonds permettra de réaliser le double objectif consistant à diversifier les offres de financement destinées aux PME pour répondre aux besoins de financement exprimés dans leurs différentes étapes de croissance et renforcer le niveau de capitalisation, ce qui augmenterait leur durabilité auprès des établissements bancaires, a expliqué le grand argentier du pays. La création de ce Fonds s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du plan d'action du gouvernement dans son volet relatif à l'accompagnement des investisseurs économiques dans les projets de développement et d'élargissement de leurs activités, à travers la mise en place des moyens de financement adéquats «ce qui constitue un axe principal dans la réforme bancaire et financière» a-t-il souligné rappelant dans la foulée que le gouvernement avait lancé une étude pour l'amélioration du cadre juridique et réglementaire de cette activité à travers la révision de la loi 11-06 de 2006 relative aux sociétés de capital investissement ainsi que l'ordonnance 08-96 relative aux organismes de placement collectif en valeurs mobilières. Dans quel but? Cette révision a pour objectif de créer un climat favorable à cette activité en vue de mettre à la disposition des opérateurs algériens une large gamme d'outils de financement avec des couts raisonnable à même de permettre le développement d'un tissu industriel national concurrentiel, a indiqué Aymen Benabderrahmane. Il faut rappeler, dans un autre registre que l'Etat a décidé de venir en aide aux microentreprises, celles qui ont été notamment crées dans le cadre de l'Ansej. Sur les 380.000 entreprises créées dans le cadre de ce dispositif, plus de 70% sont actuellement en crise et n'arrivent pas à rembourser leurs crédits. Ces entités économiques ne seront pas pour autant livrées à leur propre sort, à une mort certaine. L'Etat a décidé d'aller à leur rescousse. Ces microentreprises vont bénéficier du rééchelonnement de leurs créances, pouvant aller jusqu'à cinq années et d'un différé de paiement allant jusqu'à 12 mois, avec un effacement des agios, des intérêts, des pénalités de retard, des frais de commissions et des taxes. Elles seront finalement intégrées dans le plan de relance économique, conformément aux orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Un sauvetage qui doit leur donner une seconde vie pour relever le «challenge économique» que s'est fixé le pays.

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