Les employés de l’APC de Dély Brahim désertent leurs bureaux
Une institution de service public qui garde portes closes jusqu'à 9h30, cela doit être un cas unique en Algérie et probablement dans le monde. C'est pourtant le cas de l'Assemblée populaire communale de la commune de Dely Brahim que ses employés semblent avoir désertées au lendemain d'un rendez-vous majeur pour le pays: l'élection présidentielle.
Une situation qui doit interpeller à plus d'un titre le ministre de l'Intérieur. Quant aux citoyens qui affichaient grise mine alors que bon nombre d'entre eux laissaient éclater leur colère, il ne leur restait qu'à faire contre mauvaise fortune bon coeur et prendre leur mal en patience.
Un mal qui tire ses origines dans une bureaucratie à la peau dure, rétive au changement, caractérisée par un laissez-aller notoire. Ce qui explique le comportement inacceptable des employés de l'APC de Dely Brahim payés, de surcroît, avec l'argent du contribuable. Un contribuable qui a appris à ses dépens qu'il ne verra pas en contrepartie: un accueil correct, convivial et des employés respectueux des horaires de travail. Affaire à suivre...
