L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Préservons, d’abord et avant tout, l’État moderne !

Protéger l'État est une immense mission politique et citoyenne, sacrée et primordiale! C'est indiscutable, il n'y a pas de nation forte sans un État fort avec ses institutions modernes, justes et modernisées.
Dans toute élection présidentielle, il y a un gagnant et il y a les perdants, et c'est la logique de la politique et de l'Histoire. Et c'est un acte civilisationnel qu'il faut assumer et admettre par tous les candidats et leurs électeurs.
Chaque élection présidentielle enfante un système politique, un projet de société, une nouvelle équipe qui mène le changement dans la stabilité et la paix, avec une personnalité symbole et guide à sa tête, quelle que soit son orientation. Il s'installe au pouvoir un jour et repart un autre jour, et c'est normal et approuvable. Personne ne s'éternise dans le commandement d'un pays, d'une nation ou d'une institution. Les hommes partent mais le pays ne bouge pas de sa place, il est toujours là, dans les coeurs de ses citoyens et sous leurs pieds. Le responsable, quel que soit le niveau de sa responsabilité, un jour ou l'autre, sa mission prend sa fin, et il se retire, mais les institutions de l'État persistent et pérennisent.
L'enthousiasme dans toute concurrence électorale présidentielle loyale monte et descend, remonte et redescend, et c'est humain et correct. L'Histoire est faite par des hommes et des femmes chargés d'émotion, d'engagement et d'ambition. Les prétendants dans la course électorale, une fois le vote terminé, oublieront toute amertume, leur anxiété et même leur allégresse. Et l'heure du travail sonne.
Dans un temps prochain, de nouveaux concurrents politiques arrivent, d'autres élections seront organisées, une génération remplace une autre, et c'est le cours de la vie, mais l'État est toujours là, au-dessus de tout pouvoir politique.
Dans une élection présidentielle, chaque candidat, ou chaque partie, a le droit de défendre sa vision du monde politique et sa vision politique du monde. Chaque candidat a le droit d'aimer son pays à sa façon, un amour propre à lui; un amour national, un autre islamiste et un autre laïc. Mais le pays, quant à lui, aime tous ses enfants sans exception et sans discrimination aucune. L'État de droit est le protecteur de tout le monde.
Les femmes et les hommes, les jeunes et les moins jeunes ont voté. Des trois candidats, en toute liberté et en toute conscience, chacun a choisi l'un d'eux. Et c'est leur droit citoyen incontestable. D'autres, en toute liberté, n'ont pas répondu favorable à l'appel et c'est leur droit, leur façon d'exprimer librement et en paix leur point de vue.
Mais au lendemain des élections, une fois le résultat connu, les candidats rentrent chez eux, reprennent leur travail, les électeurs eux aussi, mais l'État avec ses institutions demeure l'âme-ciment de la nation.
L'État est le ciment de la patrie.
On fait de la politique pour accéder au pouvoir en paix, et c'est légitime, mais le pouvoir politique passagère ne remplacera jamais l'État éternel. Les partis politiques, en tant qu'appareils idéologiques, ne remplaceront jamais les institutions de l'État.
Si les institutions de l'État sont les garants de la bonne santé du fonctionnement économique, social, administratif, juridique, religieux et culturel dans la société, l'institution de l'Armée nationale populaire, de son côté, reste l'oeil veilleur sur la sécurité du pays, l'oeil qui ne dort jamais, le bras efficace gardien de l'intégrité territoriale sacrée. Si les élections présidentielles se sont déroulées en paix, en respect et en moralité, c'est parce que le citoyen algérien cherche le changement dans la stabilité et dans la continuité. Un État fort par la tradition de ses institutions est capable de faire face à tout système politique hégémonique ou injuste.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours