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La guerre des débats télévisés a commencé aux états-Unis et en France

Le débat télévisé est une tradition américaine et c'est pour ne pas déroger à la règle que les Américains ont déjà commencé les débats, ainsi à quelques mois des élections américaines, la chaîne CNN organise le premier débat présidentiel entre Joe Biden et Donald Trump. Ce débat sera diffusé en direct sur CNN International, en streaming sur Max et le site de CNN dans la nuit du mercredi 26 juin au jeudi 27 juin à 3h du matin depuis l'État de Géorgie, un terrain d'affrontement décisif. Des rediffusions seront proposées à 8h et 20h le vendredi 28 juin. L'évènement se tiendra dans les studios de CNN à Atlanta et sera modéré par les présentateurs de CNN, Jake Tapper et Dana Bash. CNN n'est pas franchement la maison des fans de Trump. Le Network est connu pour être favorable au Parti démocrate. L'ancien président américain peut s'attendre à ce que chaque mot qu'il lâche soit scruté à la loupe. Un débat télévisé qui devrait marquer de nouveaux records d'audiences et un bon stress-test pour la plate-forme de streaming Max. Entre-temps en France, un autre débat a éclaté entre la droite et l'extrême droite en France. En effet, après avoir été déboutés par l'Arcom, les Républicains ont annoncé lundi avoir saisi le Conseil d'État en référé pour être invités au débat mardi sur TF1 auquel seuls Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard sont conviés. Le parti de la droite française a saisi le juge du référé-liberté du Conseil d'État pour suspendre le rejet de sa demande par l'Arcom vendredi dernier, afin de «l'enjoindre de mettre, sans délai, en demeure la chaîne TF1 d'inviter un représentant du parti les Républicains à participer au débat du 25 juin», souligne la requête envoyée par le parti, dont l'AFP a obtenu une copie. L'audience est prévue mardi à 10h00, a indiqué à l'AFP une source de LR. La droite estime «hautement préjudiciable» que ce débat se déroule uniquement en présence d'un représentant du camp présidentiel, du Rassemblement national et du Nouveau front populaire (NFP), compte tenu de la «singulière célérité» de la campagne électorale qui a laissé à peine trois semaines de campagne aux formations politiques depuis l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale le 9 juin par Emmanuel Macron. Le refus de l'Arcom «porte inévitablement atteinte au respect du caractère pluraliste de l'expression des courants de pensée et d'opinion dans la mesure où toutes les formations politiques représentatives ne seront pas présentes à ce débat», souligne le parti. À ses yeux, l'Arcom «n'a pas respecté les obligations qui lui incombent (et) a commis une erreur de droit et porté une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale».

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