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La Haica met de l’ordre dans le paysage audiovisuel Tunisien

Alors que l'Arav opère une pause durant ce mois sacré de Ramadhan, en Tunisie la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), qui gère l'audiovisuel tunisien a adressé une mise en garde à la télévision tunisienne au sujet d'infractions relevées durant le mois d'avril sur la chaîne Wataniya1. Il s'agit du non-respect de l'espace réglementaire réservé à la publicité, fixé à
12 minutes par heure, et du contenu médiatique minimum entre deux spots publicitaires, fixé à 15 minutes, explique la Haica dans un communiqué.
En cas de nouveau manquement après cette mise en garde, la Haica appliquera les dispositions de l'article 29 du décret-loi n°116 de l'année 2011, prévient le Conseil.
Le Conseil de la Haute Autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) a adressé 20 avis d'infractions aux chaînes de télévision privées Tounesna,
El Hiwar Ettounsi, Attesiaa et Carthage+ pour non-respect des règles déontologiques dans la publicité.
Rappelons au passage que le Conseil de la Haica avait décidé, exceptionnellement pour le mois de Ramadhan, d'allonger la durée des spots publicitaires de 12 à 14 minutes par heure de diffusion, pour les chaînes de télévision et de radios privées.
L'instance indique, par ailleurs, que des mises en garde seront adressées à la chaîne de télévision Watania1, la Radio nationale, Mosaïque FM et Ibtissama FM pour les mêmes motifs.
En outre, un avertissement sera également adressé à Radio Tunis Chaîne Internationale (Rtci) pour non-respect de l'éthique professionnelle du journalisme.
L'instance a, en outre, décidé de changer les horaires de diffusion du feuilleton Al Jassous diffusé sur Attesiaa, à partir du 21 avril. Le feuilleton sera diffusé et rediffusé après 22h30 avec «la mention interdit aux moins de 16 ans» en bas de l'écran.
Des mesures supplémentaires seront prises en cas de contenus choquants, avertit la Haica.
L'instance précise que cette décision fait suite à plusieurs plaintes déposées à son sujet, en raison des allusions et des expressions vulgaires utilisées pouvant heurter la sensibilité des téléspectateurs, particulièrement les mineurs. Cet avertissement s'adresse, notamment aux producteurs des feuilletons dramatiques Ouled El Ghoul et surtout El Foundou.
Deux dramas qui ont dominé le paysage audiovisuel tunisien. D'ailleurs, Dahmani Lajmi, président de l'Association nationale de l'éducation, a critiqué une scène du feuilleton
El Foundou qui, selon lui, nuit à l'image du professeur.
Il a, par ailleurs, annoncé avoir porté plainte auprès de la Haute Autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica).

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