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Nabil Ayouch au festival de Cannes pour dénoncer la société arabo-musulmane

Comme chaque année, le festival de Cannes lance une compétition qui relance le cinéma africain. Thierry Frémaux, le délégué général a révélé le 3 juin, les films du rendez-vous incontournable du cinéma mondial. Ainsi, la 74e édition du festival de Cannes a donné le cru 2021 de sa sélection officielle, très attendue après une année blanche où la crise de la Covid-19 avait contraint à l'annulation du festival. Du
6 au 17 juillet 2021, le jury cannois, présidé par l'Américain Spike Lee, aura la lourde tâche de décerner ses palmes. Et si l'on savait déjà que les longs-métrages Annette de Leos Carax avec Marion Cotillard et Adam Driver, Benedetta de Paul Verhoeven, avec Virginie Efira ou encore The French Dispatch de Wes Anderson et son casting 5 étoiles seraient en compétition, on connaît désormais leurs concurrents. Parmi la sélection, deux films du continent africain seront en lice pour la Palme d'or. Il s'agit de Haut et Fort du marocain Nabil Ayouch et Lingui du tchadien Mahamat-Saleh Haroun. Ces deux réalisateurs ont déjà marqué le festival. En 2015, avec Much Love, Nabil Ayouch avait été encensé avant d'être menacé suite à sa présentation à la Quinzaine des réalisateurs. Quant au Tchadien Mahamat, il avait remporté un Prix du Jury pour Un homme qui crie en 2010.
À côté de ces deux films, le cinéma algérien est également présent à travers l'oeuvre de Karim Aïnouz, avec son film O marinheiro das montanhas (Le Marin des montagnes). Il sera en sélection officielle au festival de Cannes 2021 et sera projeté en séances spéciales.
Ce qui est sûr, c'est que le festival de Cannes ne sélectionne que les films qui ont un producteur ou un distributeur français. Haut et court est le 7e long-métrage de fictioncinématographique,de Nabil Ayouch qui réunit au casting uniquement des non-professionnels.
Le scénario qui s'intitulait au départ Positive School, est inspiré par la vie d'un véritable centre culturel perdu au milieu de Sidi Moumen où l'ancien rappeur Anas apprend aux jeunes enfants à s'exprimer à travers la chanson et la danse hip hop. Le film s'intéressera à Anas et aux élèves qui composent sa classe.
Ils tenteront de braver les obstacles s'opposant à leur apprentissage du hip-hop, tels que l'opposition des familles au chant et à la danse pour les jeunes filles, que certains prétendent interdits par l'islam.
Ce film s'inscrit dans la même politique cinématographique de certains producteurs, à savoir dénoncer la société arabo-musulmane et la confronter avec la société laïque française.

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