L'Expression

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Divorce et billet doux

À vouloir trop étreindre, on ne fait qu'étouffer la pseudo-bien chérie qui, dégoutée, finit par s'en aller, car, déçue et lasse d'être trop chouchoutée, pour des bribes d'amour agonisant.

Folla. F. semblait heureuse avec Adil. N. depuis leur union en 2022. Elle était si heureuse qu'elle accepta de vivre avec sa nombreuse belle-famille formée de gens normaux, sans histoire particulière, et donc fréquentables à souhait. Un matin, en sortant pour rejoindre son père parti en soins à l'hôpital du coin, il oublia son portefeuille, chose qui ne lui arrivait presque jamais. Folla s'en empara, et au lieu de le prendre, le laissa sur le buffet, sans le feuilleter, et retourna à ses occupations. Peu de temps après, la «puce-du-doute» lui frotta l'oreille gauche, signe que quelque part, un ange blanc, ou même le diablenoir étaient en train de lui souffler une de ces nouvelles, qui vous laissent pantois. Elle se leva, et se dirigea mécaniquement d'abord vers la cocotte-minute, vérifia en était la cuisson, et se dirigea, enfin vers le portefeuille de Adil. Elle le prit, l'ouvrit, et, comble prometteur d'un weekend gâché. Elle y trouva un mot plié en quatre. Elle commença, à vingt heures et quart, par lire dans un arabe classique, qui fit d'abord, plaisir à la dame, par la formule de politesse adressée à M. l'époux modèle: «Bonsoir, cher Si Adil! Alors coquin, tu n'as pas appelé. Il est dix-huit heures vingt, et tu ne m'as toujours pas téléphonée, comme d'habitude, avant de rentrer chez toi. Où es-tu en ce moment? J'ai une envie folle de te voir! Je suis chez Noumeira, la coiffeuse du coin. Je m'excuse de t'envoyer par l'intermédiaire de ton fidèle voisin, ce mot mais je ne voulais pas éveiller de soupçons, en t'appelant by phone!» Elle lut et relut ce p'tit mot, et s'en alla à la cuisine fermer le robinet du gaz avant de s'allonger sur le divan. Elle se posa mille questions sans réponse jusqu'à avoir un mal de tête pas possible! Puis commença un dialogue interne avec elle-même, où il était question rapidement de trahison durant six années avec leurs fêtes, leurs congés, leurs deuils et leurs cortèges de mots réconfortants. «Elle ne pouvait pas se tromper. La femme a bien écrit en langue arabe: «Remz», i.e.! «Coquin», Ce mot n'étant employé qu'entre des êtres originaires de l'extrême-Est du pays, qui se connaissent bien, et depuis fort longtemps!» Se remémora l'épouse qui ne trouva aucun qualificatif à coller à son époux. «Mal élevé? Irrespectueux? Salaud? Malade? Ou tous ces qualificatifs réunis?» Elle se mit à monter de tête tous les délivrant scénarios catastrophes, rien ne marchait. Une seule idée la matraquait, et elle se sentait bien. Le matin, elle était devant le guichet unique du tribunal. Elle patienta le temps que la très longue chaine humaine se rétrécit, pour demander au magistrat de permanence les démarches à entreprendre pour divorcer, avant de raconter la mésaventure de la veille. Le bonhomme lui expliqua en deux temps trois mouvements qu'il valait mieux pour elle de constituer un avocat. «Il est mieux indiqué pour tout vous expliquer, Mme!» Elle remercia le M, puis quitta le tribunal pour le parvis, où elle se renseigna sur une adresse d'un conseil: une avocate, mère de famille, spécialisée dans les «affaires familiales». M Kheira Cheikh, de la cité «Mohand Saïd Hamdine» de Bir Mourad Raïs (Alger) est alors toute désignée et le jour de l'audience, le couple était face à la juge. M était seul. Têtes baissées, et il y avait de quoi, le mari n'avait qu'à acquiescer devant aux effilés propos de Mme, profondément désespérée, malgré le soulagement de la prochaine séparation, qui se profile à l'horizon. Les procédures furent très simples, et le divorce eut lieu, quinze jours après l'introduction de la demande remise par l'intermédiaire de Me Kheira Cheikh qui n'eut aucune peine à convaincre le tribunal de la démarche unilatérale de Mme. «Ma cliente Noumeira. F. A choisi la voix de la sagesse, en étant «intègre» avec le père de ses enfants. Elle découvrit un autre visage de son époux, et décida de rompre sans histoires. La mise examen.

De Quoi j'me Mêle

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