L'Expression

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Hideuse facette de l'adoption

Saïda était un bébé d'à peine, 2 heures, trouvé dans un chemisier noir, devant le portail d'un marché en chantier, il y a de cela, exactement... 28 ans!

Prise en charge immédiatement, tous les papiers furent vite prêts pour une vie digne et prospère sur le plan mental. Saïda fut admirablement adoptée par un couple ayant quatre enfants. Une fois majeure, elle fit sortir ses «cornes» et commença à bouder ses parents adoptifs qui ne verront que du feu, lorsque pour une raison inconnue jusque là, ils décidèrent de transcrire le domicile au nom de la fille adoptive, aux dépens de leurs propres enfants. Une fois adulte, elle fera tout pour les mettre à la porte! On dit souvent que «le bonheur d'un foyer, où l'orphelin sourit, ne peut être que comblé et heureux»! Franchement, l'affaire soulevée à El Khémis-Miliana, au tribunal, notamment ne laisse pas de place à l'adage cité plus haut! La famille D.S.vit, depuis quelque temps, un épisode de sa belle vie, auparavant, simple, sans accroc, ni histoires à ne plus en finir, véritablement l'enfer!
Un enfer qui n'a jamais été annoncé depuis 28 ans, date à laquelle, N'fissa G. une femme apparemment épanouie, bien rangée, travailleuse, timide, s'est avérée être, un beau matin, un monstre à éviter! Surtout lorsqu' elle montra à ses bienfaiteurs, surpris et déçus, un hideux visage! Pourtant, un retour de 28 ans auparavant, nous permet d'affirmer que la famille bienfaitrice ne s'attendait nullement à un tel coup de poignard dans le dos de la part de leur «fille» N'fissa!
Lorsqu'en 1993, par une nuit d'hiver, Hami G. trouva un bébé bien enveloppé au chaud, dans un chemisier noir, à même le sol, il était loin de s'imaginer qu'il venait de découvrir là, la vipère qu'il allait élever, cajoler, bercer, gâter et sauver des affres d'un enfant trouvé dans la rue. Hami ne se doutait pas qu' avant d'introduire cette vipère dans sa poitrine, il recevrait, un de ces quatre matins, la morsure fatale qui en fera bientôt, un SDF! On entra dans une période d'attente pour la justice interpellée par les pauvres «parents» crédules.
Eveillée, sans doute, plus que jamais, car, penser à mettre à la porte une famille de six personnes, il fallait être outre, éveillée, mais aussi doublée d'un esprit diabolique pour mettre en scène un scénario aussi dramatique puisqu'il s'agissait pour la fille-adoptée, de se débarrasser définitivement de ses «parents»!
Hamida R. la mère adoptive, les yeux gonflés par les torrents de larmes, a bien voulu nous parler du ciel qui leur est tombé sur la tête, depuis que le masque de N'fissa est tombé: «Nous avons fait un geste dont Allah Seul, connaît la portée! Nous croyons fermement en la récompense divine, le jour où nous rencontrerons l'Eternel. Par contre, ce que n'avons jamais pu avaler, c'est la manière avec laquelle, elle nous a renvoyés de chez nous, sans ménagement, car il était clairement entendu que nous nous sommes désistés de la maison, avec assurance. Elle reçut le cadeau de la famille avec beaucoup de compassion.
Elle nous a montré un visage humain, sous lequel se cachait un véritable monstre à plusieurs têtes à cornes empoisonnées. Entre-temps, elle grandissait vite. J'espère de tout mon coeur «éborgné», que cela n'arrivera pas aux autres, mais alors jamais!»
La femme avait fini de se plaindre en soulignant avec force, qu'elle mène ce combat, seule car «mon époux est allongé, paralysé, à la maison, le dos se trouvant dans un état pitoyable!» En attendant, l'affaire est introduite auprès du tribunal de Miliana, qui saura, juste après Ramadhan 1442 et les fêtes de l'Aïd Esseghir, vivement, appliquer la loi!

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