L'Expression

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Le verdict qui assomme le wali

La sentence a résonné dans la vaste salle d’audience de la cour d’Alger, vers 11 heures: Mostefa Layadhi, l’ex-wali de Tipaza a été condamné à une peine d’emprisonnement ferme de 2 ans et une amende de 100.000DA.

Le verdict de l'affaire dite de l'ex-wali de Tipaza a été prononcé mercredi à la mi-journée, par le président de la première chambre correctionnelle d'Alger! Il n'y avait pas grand monde pour suivre la lecture du verdict de l'affaire dite «de l'ex-wali, Mostefa Layadhi». Avant de parler de la sentence finale, proprement dite, et avant d'évoquer un quelconque verdict, il est très important de mettre en exergue, l'extrême remarque un peu plus tôt de la fin de l'audience du mercredi 28 juillet 2021, remarque faite après une question qui valait son pesant d'or, par le président. Il voulait que les magistrats soient définitivement fixés sur le sort du prévenu-détenu Mostefa Layadhi, ex - wali de Tipaza, incarcéré voilà plus d'une année pour trois chefs d'inculpations, dont une très grave, en l'occurrence, «abus de fonction»! Rappelons qu'au cours des débats de l'audience du mercredi, le prévenu, d'abord, puis ses trois avocats ont flétri l'absence volontaire de la secrétaire générale du tourisme de la wilaya de Tipaza, qui est, il est utile et important pour la déontologie, de le signaler, la propre nièce de l'ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal, condamné à plusieurs reprises pour des faits de corruption en 2019-2020!
Un noeud gordien difficile à défaire, d'autant plus que l'affirmation du prévenu Mostefa Layadhi et de ses conseils, valaient le coup, d'une vérification, avant de livrer ce cadre aux «loups»! Ne dit-on pas d'ailleurs que la justice va très doucement, en vue d'éviter de regrettables et indélébiles erreurs? Layadhi était arrivé à la cour d'Alger, très tôt, du pénitencier de Koléa (cour de Tipaza). Bien après, le juge lut les verdicts de la semaine dernière. Mostefa Layadhi a écopé d'une peine d'emprisonnement ferme de 2 ans et une amende de 100 000 DA! Il ne dit mot! Il était comme chloroformé, puisqu'il n'arrivait même plus à prononcer un mot en direction des présents, tant la nouvelle le ligota littéralement! Me Mouloud Boubeker, un de ses avocats qui s'attendait probablement, à la nouvelle, nous a déclaré, à l'issue de l'audience pénale: «Nous étions sûrs de la condamnation! D'un côté, il y a une preuve que les actes étaient valides; d'un autre, on le condamne à la prison ferme! Mystère! Mais, de toutes les façons, nous voilà fixés, car la justice s'est prononcée!» Me Mouloud Boubaker est totalement décontenancé par ce verdict troublant et assommant!
La «toge noire» ne peut que déplorer cette sentence, car même si la décision de la justice est, et reste inattaquable, l'avocat ne peut s'empêcher de regretter cette décision définitive! Mostefa Layadhi ne peut que s'incliner devant cette dure sentence! Il lui reste moins d'une année à purger et les siens devraient l'aider par la patience, même si c'est lui, qui est incarcéré! Dans l'entourage de l'ex-wali, malmené, ballotté, écrasé, humilié, emprisonné, la balance penchait beaucoup plus du côté de la magnanimité de la justice, seule voie pour dédouaner l'enfant prodige de la famille Layadhi de Bordj Bou Arréridj, cette grosse ville des Hauts - Plateaux, qui a enfanté des générations dignes de l'ancestral, valeureux, résistant, tel un roc, Mohamed El Mokrani!
Les débats qui animèrent l'atmosphère régnant dans et autour de la vaste salle d'audiences, furent plutôt sereins et encourageants, du seul fait, que le trio de conseils, ne fut en aucun moment gêné, ni dérangé par les magistrats entrés dans la salle d'audience, le «calumet de la paix», fumé en toute tranquillité! Ce constat, a été fait par le proche souvenir d'audiences qui ont commencé par un incident, et s'achevant par un autre, plus énorme! C'était avant que les gens ne commencent à parler de «justice du téléphone», ou encore aux «ordres».
En tout cas à la cour d'Alger, seulement, puisqu'on n'a pas entendu l'interpellation d'un ancien ministre, ou encore d'un industriel, hors du territoire de l'Algérois! Comment qualifier notre justice, et cela, de quelque côté où l'on se trouve, de quelle aire où l'on est? De tout temps, les décisions de justice ont toujours été au centre de critiques, pas toujours, fondées, raisonnables ou même, «folles»! 

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