L'Expression

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En voyage à Laghouat en 1969

Il était une fois... Françoise Hardy

1969, c’est cette année-là qu’elle s’est rendue en Algérie où elle a posé pour quelques clichés impérissables de grande prestance.

Françoise Hardy, l'icône de la chanson française et des années yéyé a quitté ce monde le 11 juin dernier. Sa disparition en France à l'âge de 80 ans a alimenté les réseaux sociaux, et suscité l'intérêt des Algériens, notamment. Ceux-ci ont découvert une vidéo postée par l'influenceur algérien Iyasoony relatant le passage de la compagne de Jacques Dutronc à Laghouat. Ce fut à l'aube de l'indépendance en 1969 lorsque Françoise Hardy, drapée d'un burnous algérien, donnait le coup d'envoi, aux portes du Sahara, à une course de chars, en agitant un fanion rouge. Elle était alors à l'apogée de son succès, et sa célèbre chanson Comment te dire adieu, cartonnait au hit- parade. C'était justement l'année de sa visite en Algérie, où son passage a été immortalisé par quelques clichés. Elle s'était rendue en Algérie pour le lancement du «Rallye des oasis», à Laghouat, ville mythique giron du Palais de Kourdan, non loin d'Aïn Madhi, fief des Tidjani.
Le 1er avril 1969, Françoise Hardy donnait ainsi le top départ de la course insolite de chars à voile «La Croisière des oasis» à 400 km au sud d'Alger. La course opposa 24 participants, venus d'Allemagne, de France, de Belgique, d'Angleterre, de Suède et d'Algérie. Françoise Hardy qui a tenu à assister à l'évènement, avait eu droit à tous les honneurs dignes de la star qu'elle était. Sur une autre photo, l'on peut voir Françoise Hardy emmitouflée dans le même burnous au blanc immaculé sur le tarmac de l'aéroport. L'emblématique habit algérien était alors porté par celle qui était considérée comme la cheffe d'une révolution stylistique et qui était courtisée par les plus grands couturiers de l'époque à l'instar d'André Courrèges ou d'Yves Saint Laurent. Elle était en fait l'ambassadrice ultime de l'allure des sixties, dont elle a réussi à définir les contours. Elle fut d'ailleurs «celle qui parle et revendique avec le vêtement», comme l'on tient à le rappeler. «Elle ne cessa de chercher dans la musique un exutoire pour se dire elle-même et mettre le monde en mots, jusqu'à son tout dernier album, Personne d'autre, en 2018, avant que le cancer ne contraigne au silence cette voix incomparable», a écrit l'Élysée dans son hommage à la chanteuse.

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