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Tizi Ouzou

La culture du safran en germination

Dans le cadre du projet international Prima Safrom Food, sur la culture du safran, l'équipe du Centre de recherches scientifiques et techniques sur les régions arides (Crstra) ont engagé, jeudi dernier, une journée de démonstration sur l'installation des enregistreurs climatiques et le système d'irrigation intelligent, au sein de la safranière du producteur de safran Beladel, à Draâ El Mizan. Cette première expérience, à laquelle ont pris part de nombreux autres producteurs de la région vise, notamment à développer cette filière, dont les exportations sont en vogue. En fait, le développement de cette filière ne peut que profiter à la wilaya et aux producteurs qui y ont investi. Un pari qui repose d'ailleurs sur leur volonté et surtout leur savoir-faire acquis durant des sorties et des journées similaires, avec des experts nationaux et internationaux. Le défi de développer cette branche est toutefois difficile à relever, pour des raisons dont la plus importante reste d'origine culturelle. Inexistante dans notre pays en général et à Tizi Ouzou en particulier, la culture du safran reste un objectif incertain. à moins que sa production n'obéisse au seul but d'exporter vers l'étranger, vu son prix sur les marchés internationaux. En effet, sur le marché national déjà, le safran coûte entre 5 000 et 6 000 dinars le kilogramme. Sur les places internationales, ce produit est très coté mais il n'est consommé qu'en infimes quantités, ce qui fait que malgré son prix, il n'en reste pas moins que son poids, sur les recettes est insignifiant, outre le fait que son importation ne se voit pas sur la balance. C'est un ingrédient rarement utilisé dans la cuisine algérienne et locale, particulièrement, d'où son effet insignifiant sur l'activité commerciale. C'est donc pour son prix qu'il est cultivé. Ce qui est tout à fait légitime pour les producteurs qui s'aventurent sur ce terrain. Mais pour les services concernés, opter pour le développement de la culture du safran est un objectif secondaire, au vu du retard accusé par les filières traditionnelles et qui sont bien installées dans la wilaya en particulier et en Algérie, de manière générale. L'oléiculture, qui est un domaine lourd d'effet sur la balance des exportations, au vu des quantités produites et qui pourraient être récoltées si les efforts de développement étaient concentrés. Parallèlement à cette filière traditionnelle qu'on n'arrive pas à développer, d'autres représentent également un potentiel économique à mettre en valeur tel que l'apiculture, l'arboriculture et les fruits du terroir réellement existants dans la région. 

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