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L'AUTEUR ANNONCE SON INÉDIT POUR 2018

M'Hamsadji le prolifique

Soleil en fin de journée est un recueil de textes en prose et de poèmes «Il s'agit de textes autonomes, ce ne sont pas des nouvelles» explique-t-il, non sans indiquer que ce titre lui a été inspiré par sa mère.

Soleil en fin de journée (Chems El Achia) est un inédit du prolifique Kaddour M'Hamsadji. L'auteur l'a annoncé à la faveur de la rencontre «Temps d'écrire: entre hier et aujourd'hui» laquelle lui a été spécialement dédiée. C'est donc en sa qualité d'invité d'honneur au rendez-vous «Heure du Livre» coorganisé par l'Office Riadh El Feth, le magazine L'ivrEscQ et la librairie Renaissance que ce grand nom de la littérature algérienne a présenté cette oeuvre qu'il s'apprête à publier. Soleil en fin de journée est un recueil de textes en prose et de poèmes «Il s'agit de textes autonomes, ce ne sont pas des nouvelles» explique-t-il, non sans indiquer que ce titre lui a été inspiré par sa mère qui lui disait à un âge avancé: «Je suis à chems El Achia», pour lui signifier qu'elle était au crépuscule de l'âge. Kaddour M'Hamsadji évoque deux récits qu'il condense dans cet ouvrage et qui lui tiennent à coeur. Notamment Neige humaine; il raconte alors une histoire vécue et dont il a été le très jeune témoin d'à peine 10 ans. Les protagonistes sont des soldats français noirs sénégalais et blancs. Le récit nous transporte dans l'année 1946, un soir de cette année-là, une rixe éclate dans un bar. Des trois ou quatre noirs qui s'étaient rendus au bistrot se sont vu apostrophés par des Blancs en surnombre et qui leur ont dit que leurs places étaient à la caserne et non dans l'estaminet. Les évènements avaient lieu à Ahmar Khadou, une bourgade de Sour El Ghozlane, (ex Aumale), que chérit particulièrement M'Hamsadji. Il décrit alors, dans cette ville de son enfance, toute une nuit agitée, émaillée de coups de feu et de chants qui émanaient du cantonnement militaire. «L'on dansait et il y avait de la neige» écrit-il et de poursuivre: «Un civil noir, porteur d'eau de son état a été tué cette nuit-là.
Les militaires noirs chantaient son courage...» Pour cet ouvrage, l'auteur précise qu'il a un éditeur en vue sans communiquer davantage de détails à ce sujet. L'autre récit qu'il met en exergue est Le mendiant de la Casbah. Kaddour M'Hamsadji s'interroge à son sujet: «Que fait-il au tout premier jour de l'indépendance? Quelle est sa vie et qu'apporte-t-il à la population de la vieille Casbah?» Kaddour M'Hamsadji, écrivain, a été membre du groupe fondateur de la première Union des écrivains algériens (U.E.A) le 28 octobre 1963 dont Mouloud Mammeri a été le président, Jean Sénac, le secrétaire général, et lui-même le secrétaire général-adjoint. Mourad Bourboune et Ahmed Sefta ont été les assesseurs. Notons que la rencontre «Heure du livre» a consacré tout une partie du budget du temps alloué à une séance de lecture d'extraits des oeuvres des auteurs présents et notamment celle de Kaddour M'Hamsadji Le fil de l'âme un titre qui renvoie à ce fameux bijou algérien «Khayt Er-rouh» et dont les femmes se paraient. M'Hamsadji révèle que l'idée de cette oeuvre lui est venue alors qu'il dînait un soir dans un restaurant surplombant le Nil; au faîte d'une sorte de tour ou «bordj», il observait alors les réverbérations de la lumière que reflétait le fleuve majestueux. «Chaque poème ou poème en prose reflète le brillant du fabuleux bijou que portent les dames. Le fil de l'âme explique ce que j'ai voulu mettre dans cet ouvrage» précisera-t-il. Noelka auteure de Leurs départs sont des adieux, publié aux éditions du Champ libre, a gracieusement lu des passages de ce livre inévitable de M'Hamsadji. Noelka est une jeune auteure. Elle a pour éditrice Meriem Merdaci, une battante et surtout une amoureuse invétérée du livre et qui encourage les jeunes talents. «J'ai rencontré Noelka sur un plateau. J'ai lu son livre d'un trait. C'est un torrent qui a tout balayé sur son passage. Ce fut le coup de foudre!», indique cette passionnée de l'édition qui a spécialement fait le déplacement de Constantine. Meriem Merdaci, directrice des éditions du Champ libre, maison d'édition basée à Constantine, est très active à Constantine et finalement à Alger. Deux grandes villes vouées à devenir les plaques tournantes de la littérature algérienne. Une foule nombreuse et de qualité a assisté à cette rencontre autour du livre qu'a animé avec verve l'écrivaine, membre fondateur et directrice de publication du magazine littéraire L'ivrEscQ, Nadia Sebkhi. Cette halte littéraire a vu, entre autres, la présence du très actif président de l'Association Les amis de la rampe Louni Arezki-Casbah d'Alger, Lounis Aït-Aoudia.

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