L'Expression

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Histoire de ma vie en tamazigtht

Présentation aujourd’hui au stand d’El Kalima éditions

Nadia Benamar n’a jamais baissé les bras et a continué à exercer sa passion pour l’écriture dans sa langue maternelle, tamazight.

Traductrice du roman autobiographique culte de la première écrivaine algérienne Fadhma Ath Mansour Amrouche, Nadia Benamar sera présente, aujourd'hui samedi 9 novembre, au SILA pour présenter l'ouvrage qui parait enfin après une très longue attente. La traductrice et également poétesse Nadia Benamar animera une séance de vente-dédicace et de présentation de la version en tamazight de Histoire de ma vie au stand des éditions El Kalima au pavillon central, a indiqué son éditrice. Le livre vient en effet de paraitre chez la toute nouvelle maison d'édition «Les rives». L'ouvrage en tamazight est le fruit de longues années de labeur mené avec persévérance par Nadia Benamar qui vit à Oran depuis des décennies où elle a énormément contribué à la promotion de la culture et de la langue amazighe dans les rangs de l'association culturelle Numidia d'Oran. La version amazighophone de Histoire de ma vie de Fadhma Ath Mansour Amrouche, traduit par Nadia Benamar, a été partiellement publiée, en épisodes dans la revue de l'association Numidia d'Oran. Le livre était fin prêt depuis 2006. Mais compte tenu des difficultés qu'a eu l'auteure de la traduction à trouver un éditeur, le projet est resté dans les tiroirs pendant près de vingt ans. Il y a lieu de rappeler que Nadia Benamar est originaire de la wilaya de Tizi Ouzou où elle a vécu une partie de sa vie avant de s'installer définitivement à Oran où elle n'a pas arrêté d'écrire en langue amazige et d'activer aux côtés d'écrivains comme Djamel Benaouf et le regretté Abdallah Hamane, également auteurs de plusieurs livres en langue amazighe et membres actifs de l'association Numidia. Malgré des conditions de travail souvent difficiles voire hostiles, Nadia Benamar n'a jamais baissé les bars et a continué à exercer sa passion pour l'écriture dans sa langue maternelle, tamazight. Elle a participé à de nombreuses activités culturelles, notamment des festivals de poésie tenus un peu partout. Infatigable, Nadia Benamar réalise enfin son rêve aujourd'hui. Celui de voir sa traduction, de son livre de chevet enfin éditée et surtout disponible au Salon international du livre d'Alger. C'est un grand jour pour elle mais aussi pour la littérature algérienne d'expression amazighe qui a tant besoin de tels travaux de traduction ciblant des livres ayant marqué les esprits et leur temps, et surtout, traitant de la vie dans la société algérienne à diverses époques.

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