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Azrou Nthour

Un repère enraciné dans l’histoire

Un site sacré depuis des millénaires, depuis l’avènement de l’islam, depuis que nos ancêtres ont adopté le Saint Coran.

Pierre de la prière du thour, sacrée, convoitée, draine chaque année, des milliers de pèlerins venus des quatre coins du monde dans ce berceau magique de la Kabylie profonde, où se confondent les odeurs multiples de ses montagnes somptueuses aux rituels ancestraux.
À 1894m d'altitude, en haut du mont du Djurdjura, dans les nids d' aigles et de vautours, dans les bras des cèdres aux troncs noueux, dans les bras des frênes, gardiens de nos montagnes, enfin dans le berceau magique de notre Kabylie profonde, se trouve le fascinant site de Azrou Nthour.
Un site sacré depuis des millénaires, depuis l'avènement de l'islam, depuis que nos ancêtres aient adopté le Saint Ccoran.
La légende précise qu'un homme venu de loin, de passage sur celui-ci a tenu à accomplir sa prière du thour sur le sommet étroit de cette somptueuse montagne, une fois terminée, il meurt. Depuis, les villageois de l'époque ont appelé ce lieu sacré «Pierre de la prière du thour». Sacrée, convoitée, elle draine chaque année des milliers de pèlerins venus des quatre coins du monde. Rituel ancestral, azrou nthour est rentré dans l'histoire de la région. Il est à la fois un repère enraciné dans la mémoire collective, et une grande valeur touristique hautement vénérée depuis toujours.
La nature, de par sa grande générosité l a doté d'un vaste espace, permettant ainsi à ses visiteurs d'accomplir leurs devoirs et rituels ancestraux dans de bonnes conditions. Ils escaladent alors les petites collines pour ensuite sillonner les hauteurs où sur 360 degré toute la kabylie, y compris la vallée de la Soummam proposent aux regards bienveillants, une vue panoramique féerique aux multiples facettes. Nul ne peut se passer de ces merveilleux tableaux aux paysages faits à la main par mère nature, aux couleurs particulières sur des dégradés de vert, de jaune, de marron... et que sais-je encore?
Entouré de ses myriades de villages, épousant les formes naturelles des sentiers et des montagnes. Depuis des siècles, les villageois s'organisent chaque été sur trois vendredis consécutifs, à offrir un grand couscous traditionnel, à tous les pèlerins avides de vivre ce moment privilégié et sacré.
Une assiette généreuse avec des légumes et de la viande de la région est alors servie avec des gestes accueillants à la façon bien de chez nous. Une waâda où la baraka est également au rendez-vous.
Une fête, une grande où les odeurs de couscous se confondent avec les odeurs d oliviers et de figuiers. Une grande fête où les odeurs multiples de la montagne se confondent aux odeurs des pas de nos ancêtres aux âmes si présentes et si saines.
Enfin, une grande fête, où se confondent les regards, les visages, les sourires, les coeurs et les gestes de chacun comme pour exprimer la paix intérieure qu' ils portent en eux.Convié chaque année, on y trouve paix et sérénité où l'on se concerte, s'interroge, se confie, où au sommet, l'on se recueille, où l'ont fait des dons et des voeux que Dieu exaucera sûrement grâce à nos gestes nobles.
En haut de cette somptueuse montagne envoûtante des cheikhs des trois villages organisateurs zoubga, Ait Abdellah, Ait Atsou, procèdent à implorer Dieu tant qu'ils peuvent dans un climat de paix et de quiétude.
Nos montagnes dignes de mères ne cessent de nous protéger, de nous affectionner, de nous bercer....et de nous aimer.

 

Malika Bareche

De Quoi j'me Mêle

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