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Les prix du pétrole débutent la semaine en forte hausse

En attendant l’Opep+

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés se réuniront la semaine prochaine au moment où le baril de Brent évolue sous les 70 dollars.

L'hémorragie a pris fin hier. Après une semaine cauchemardesque marquée par sept baisses successives, les prix du pétrole se relèvent et débutent la semaine en forte hausse. Le Brent, référence du pétrole algérien qui tournait autour des 75 dollars, avait dévissé de quelque 10 dollars pour plonger nettement sous les 70 dollars pour se retrouver légèrement au-dessus des 65 dollars. Le pétrole venait de plier sous la pression du variant Delta particulièrement virulent et du nombre de contaminations qui ont explosé à travers la planète. «Le pétrole a du mal à panser les blessures infligées par les craintes du variant Delta et les inquiétudes concernant la vigueur de la reprise», expliquait de son côté Lukman Otunuga, analyste de Fxtm. «La liquidation a continué pour le septième jour d'affilée alors que le marché est saisi par la crainte que le variant Delta de Covid-19 va réduire la demande» de pétrole, avait indiqué de son côté l'analyste, Andy Lipow. Le marché semblait cependant avoir été rassuré par l'extinction du rebond épidémique de la souche delta qui a impacté la Chine, ces dernières semaines. L'Empire du Milieu n'a signalé, depuis hier, aucun cas de Covid-19 sur son sol. C'est un bon signe pour la demande de brut, la Chine étant le deuxième consommateur mondial de pétrole après les Etats-Unis, et le premier importateur, a noté Carsten Fritsch. «L'exemple de l'Inde, frappée au printemps par une vague meurtrière de Covid-19 et dont la consommation de brut se remet, montre à quelle vitesse la demande se redresse une fois les restrictions levées», a rappelé l'analyste du second groupe bancaire allemand, Commerzbank.
Hier à 14h15, heure algérienne, le baril de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 67, 35 dollars à Londres, s'affichant en forte hausse de 2,60 dollars par rapport à la clôture du 20 août. À New York, le baril américain de WTI pour le même mois, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, décollait dans le même temps de 2,50 dollars à 64,64 dollars.
Le marché tendra désormais l'oreille du côté de l'Opep+. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés se réuniront la semaine prochaine au moment où le baril de Brent évolue sous les 70 dollars qui doivent faire face à une inattendue pression des Américains qui les pointent du doigt, estimant les cours actuels de l'or noir trop élevés. L'Opep+ n'en fait «pas assez» et menace la reprise de l'économie mondiale et les prix à la pompe, avait déclaré le conseiller américain à la Sécurité nationale, Jake Sullivan. «La hausse des coûts de l'essence, si elle n'est pas maîtrisée, risque de nuire à la reprise mondiale en cours», avait-il affirmé. Les «23» font la sourde oreille à cet appel du pied qui résonne comme un avertissement.

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