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2,3 % de croissance au 1er trimestre 2021

L’Algérie sort de la zone rouge

Les prix du pétrole, qui ont bondi de près de 10 dollars par rapport à la même période en 2020, sont à l’origine de cette performance.

Le redémarrage de l'économie nationale sera-t-il acté en 2021? C'est vraisemblablement le cas.
Les chiffres que vient de livrer l'Office national des statistiques plaident en faveur de cette thèse. L'économie algérienne a renoué avec la croissance, au premier trimestre 2021, avec un bond du produit intérieur brut de 2,3% sur un an, a annoncé hier l ‘ONS. Une performance remarquable, sachant que la croissance économique a accusé quatre trimestres de contraction en raison des impacts directs et indirects de la pandémie de Covid-19.
Le produit intérieur brut a baissé à - 4,9% en 2020. Une bonne nouvelle, certes, qui ne doit pas nous faire perdre de vue qu'elle n'a pu être rendue possible que grâce à un bond exceptionnel des cours de l'or noir, qui constituent l'essentiel des exportations et des revenus en devises du pays, expliquent les rédacteurs du rapport de l'Office national des statistiques, qui soulignent que
«cette performance s'est réalisée dans un contexte de hausse des prix remarquable sur le marché pétrolier, à 61,7 dollars le baril au premier trimestre 2021 contre 52,2 dollars une année auparavant», soit un bond de plus de 18%. Qu'en est-il du secteur hors hydrocarbures? Il a enregistré un accroissement de 1,4%, contre une baisse de 1,2% une année auparavant, indique le document de l'ONS. Quels sont les secteurs qui ont tiré leur épingle du jeu? Cette croissance est tirée essentiellement par la croissance de l'industrie et celle des secteurs du Bâtiment-travaux publics et hydrauliques (Btph y compris services et travaux publics pétroliers) et des services non marchands qui connaissent des taux d'accroissement de, respectivement, 3,3%, 4,0% et 2,5%, précisent les experts de l'Office.
Le secteur agricole, qui a été de nouveau confronté à des «conditions climatiques sévères» et à un «stress hydrique important», n'a connu, pour sa part, qu'une augmentation modérée de son activité: 0,6% au lieu d'une croissance de 2% durant la même période de l'année 2020. Quant au secteur de l'industrie, la valeur ajoutée globale réalisée au premier trimestre 2021 lui a permis de réaliser une croissance de 3,3%, au lieu d'une baisse de 0,2% par rapport à la même période de 2020. Des statistiques qui viennent rallonger la liste d'indicateurs qui montrent que l'économie nationale commence à sortir de la zone rouge.
Le déficit de la balance commerciale de l'Algérie a en, effet, enregistré une baisse de 68% au cours des cinq premiers mois de 2021, passant de -1,3 milliard de dollars à fin mai 2021, à
-3,9 milliards USD à fin mai 2020, a indiqué, mercredi, le ministère des Finances dans un communiqué. Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, deux autres «fondamentaux» de l'économie nationale avaient été annoncés avec une nette amélioration. Il y a d'abord la facture des importations qui saigne les caisses du Trésor, qui a été ramenée à
15,2 milliards de dollars au cours des 5 premiers mois de 2021, contre 18,9 milliards de dollars à la même période de 2019, soit un repli de près de 20%. Cerise sur le gâteau: le niveau des réserves de change a repris, durant le mois de mai 2021, un trend (tendance, Ndlr) haussier», une situation qualifiée d'«inédite» et qui n'a pas été observée depuis plusieurs mois, avait souligné, le 9 juin dernier, un communiqué du grand argentier du pays, qui avait signalé que les exportations d'hydrocarbures ont, quant à elles, augmenté de 32,7% durant les 5 premiers mois de l'année.
L'économie nationale confirme, ainsi, sa résilience soulignée par la Banque mondiale. Comparativement à ses voisins, le Maroc et la Tunisie, l'Algérie maintient sa résilience, même si les principaux indicateurs n'ont pas été épargnés par les incidences de la crise, écrit l'institution de Bretton Woods, dans son bulletin d'information économique concernant la région Moyen-Orient-Afrique du Nord (Mena). 

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