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Coopération algéro-nippone

L’innovation technologique au cœur du partenariat

L’économie de la connaissance intervient dans la concrétisation d’une vision à long terme.

Fort d’une avancée remarquable ces dernières années, le secteur de l’économie de la connaissance, et de la promotion des start-up et des microentreprises, ambitionne d’élargir son champ d’action, à travers des coopérations stratégiques. C’est du moins ce qui ressort des discussions qui ont réuni le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start- up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, et le ministre d’État chargé des Affaires étrangères du Japon, Tsuji Kyoto, en marge de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement en Afrique (Ticad). Une opportunité pour donner un nouveau rythme d’échanges et de partenariats entre les deux pays, à travers le renforcement des relations économiques, et la recherche des axes et des domaines d’activité communs. L ’objectif étant dd’ouvrir de nouveaux horizons pour le développement des économies africaines, notamment en matière de l’innovation technologique et de l’entreprenariat. Il faut dire que ce déploiement du secteur de l’économie de la connaissance, traduit la volonté de l’Algérie à valoriser sa position géostratégique, et les résultats de ces récentes actions en Afrique. Ce qui permettra de tisser une toile de partenariats pour l’investissement et des échanges commerciaux, qui reflètent les nouvelles dispositions de développement engendrées par la nouvelle dynamique économique. Il va sans dire que le renforcement des relations avec un partenaire considéré comme la 4e puissance économique en 2023, renseigne à plus d’un titre, sur l’importance du rang de l’Algérie en tant que portail incontournable sur le continent africain. Une position qui a évolué à travers la concrétisation des réformes profondes, notamment dans des secteurs aussi prometteurs que celui de l’économie de la connaissance, qui renferme de sérieuses perspectives de croissance. Dans cette configuration, il y a lieu de souligner que la crédibilité et l’attractivité grandissantes sous l’effet des résultats d’exercices plus que probants, confèrent à l’Algérie les capacités et la force de s’imposer comme leader régional. Ã ce titre, le secteur de l’économie de la connaissance intervient dans la concrétisation d’une vision économique à long terme, visant à créer un écosystème favorable pour une intégration efficiente de l’économie en Afrique. Un rôle qui s’appuie sur l’importance des arguments économiques, et la visibilité des actions de restructurations menées par l’Algérie ces dernières années, notamment en matière de diversification des ressources et des leviers économiques. Des atouts qui ont été mis en valeur, notamment à travers le développement et l’émergence, en un temps record, de bases de lancement, à l’image des incubateurs pour les start-ups et les microentreprises. Une avancée qui a marqué le paysage économique à travers la mise en œuvre d’un volume important de projets novateurs portés par les jeunes investisseurs, constituant une force de développement qui rassure le partenaire étranger, notamment en matière de stabilité financière et économique, mais également en matière d’accompagnement juridique et administratif. C’est précisément sur ces axes que l’évolution de la coopération entre les deux pays, prévoit faire aboutir la convention fiscale entrée en vigueur cette année, à la concrétisation de l’accord la création d’un Comité économique mixte intergouvernemental Japon-Algérie.

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