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Opération de dégel des 402 projets d’investissement

La moitié des usines entre en activité

Le déblocage de ces investissements est à même de générer des milliers de postes d’emploi et de booster la production nationale.

Il aura fallu une décision politique ferme, émanant du président de la République pour que la situation des entreprises bloquées, connaisse un début de dénouement concluant. Lors de différentes occasions, dont celle de la rencontre du gouvernement avec les walis, le président avait rappelé la nécessité de lever toutes les contraintes et les obstacles dressés à l'endroit des investissements porteurs de richesse et de plus-value. Le nombre de ces projets à l'arrêt, qui avait mobilisé un ensemble de secteurs et de personnels réunis, dans le cadre d'une commission nationale à charge de ce dossier, est évalué à plus de 402 investissements à un stade de concrétisation avancé. On notera, à ce sujet, que plus de 225 projets, soit plus de 50% de l'ensemble des projets à l'arrêt, concernent directement le secteur de l'industrie. Par ailleurs, 44% de l'ensemble des projets relèvent des secteurs du tourisme et des services, selon les données fournies sur la base du rapport de recensement effectué par la Commission nationale de suivi des projets d'investissement en suspens. Il convient de rappeler également, que certains de ces projets concernent la production agroalimentaire, notamment les produits de grande consommation, qui connaissent des tensions ces derniers temps. Il est aberrant qu'une telle situation soit tolérée et approuvée, des années durant, par des responsables centraux et locaux, alors que le pays a grand besoin de relancer rapidement son économie. Cela est d'autant plus inconcevable que les effets pervers de la pandémie ont fini par engendrer une récession et une inflation mondiales. Le président a donc vu juste, en plaçant ce dossier parmi les priorités du moment, en lui accordant toute l'attention requise. L'institution d'une commission chargée d'inventorier ces différents projets à l'arrêt et la décision de remettre le dossier entre les mains du médiateur de la république, Brahim Merad, participe de cet attachement prononcé du président Tebboune. D'ailleurs, «les premiers fruits» de ce processus de dégel des projets d'investissements commencent à apparaître au grand jour, pour paraphraser le médiateur de la république. Les déclarations de ce dernier, à partir de la wilaya de Mascara, font état d'une avancée pour le moins fort satisfaisante et insoupçonnée,. Ainsi, les instructions et les mesures du président au sujet de la relance et du déblocage des projets d'investissements à l'arrêt, semblent avoir été suivies à la lettre, afin de faire aboutir le processus, lancé il y a quelques semaines à peine. Selon Merad, les mesures pratiques prises dans le sens d'une résolution des problèmes posés et la levée des contraintes, ont été à l'origine du dégel de dizaines projets d'investissements à l'échelle de différentes wilayas. La cérémonie de remise de 39 autorisations d'exploitation exceptionnelle au profit des investisseurs, dont les projets étaient à l'arrêt, a permis au médiateur de la République de revenir sur ce dossier insolite. Premiers résultats obtenus, à l'issue de l'intervention opérationnelle des différents services, sous la supervision du médiateur de la République «la relance, en quelques semaines, de dizaines de projets d'investissements, qui sont entrés effectivement en activités». Conséquence immédiate de ce déblocage des projets d'investissements et l'entrée en service effective: «la création de 30.000 postes d'emplois permanents», a confié Merad qui a affirmé que «ce chiffre pourrait connaître une hausse avoisinant les 40.000 postes d'emploi, dans un laps de temps, relativement court». Selon Merad, «le travail se poursuivra sur le terrain pour lever les obstacles sur tous les projets d'investissement ayant atteint un stade avancé de concrétisation, quelles que soient leurs situations et les raisons de leur arrêt...». Sans entrer dans ces considérations de «complotisme» qui sont, soit dit en passant, une réalité palpable sur la scène nationale, il est une vérité amère et inacceptable, que l'Algérien tarde à prendre conscience des défis majeurs du moment. Sinon comment expliquer que des projets générateurs de plus-value et de richesse, des investissements colossaux évalués à plusieurs milliers de milliards de dinars, soient systématiquement bloqués pour des raisons futiles, comme l'avait martelé, à plusieurs reprises le président de la République? Le déblocage de ces investissements est à même de générer des milliers de postes d'emploi pour résorber le (taux de) chômage ambiant, booster la production nationale agroalimentaire, l'approvisionnement du marché en denrées alimentaires, objet de fortes tensions, optimiser les exportations et réduire la facture des importations.

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