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Il était à près de 80 dollars à la fin de la semaine

Le baril de pétrole rate la dernière séance

Le Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, a fini à 79,62 dollars régressant de 0,31%.

Pouvait mieux faire. On s'attendait en effet à ce que les cours de l'or noir, ceux du Brent, notamment remontent au-dessus de la barre des 80 dollars. Le baril a malheureusement raté de peu la dernière marche, celle de l'ultime séance de la semaine qui s'est achevée vendredi. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août s'est effrité de 0,31%, à 79,62 dollars. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate, avec échéance en juillet a, quant à lui, fini quasiment inchangé (-0,02%), à 75,53 dollars. Les cours du pétrole ont ainsi terminé la semaine qui s'est achevée le 7 juin proche de l'équilibre, tiraillés entre le discours pragmatique de l'Opep+, qui a rassuré le marché, et un indicateur américain qui repousse la perspective d'une baisse des taux d'intérêt. Pourquoi ce faux pas? «Il semble qu'il y ait des courants opposés sur le marché de l'or noir», a constaté Andy Lipow, de Lipow Oil Associates. «En début de séance, les cours étaient soutenus par les déclarations de l'Opep+, assurant que leurs projets de réduire progressivement les coupes de production pouvaient être modifiés en fonction de conditions de marché», a expliqué l'analyste. Que disaient ces annonces? «On a eu une crise de nerfs quand l'Opep a annoncé
(le 2 juin, ndlr), la possible fin de certaines coupes de production au quatrième trimestre», a rappelé Phil Flynn, de Price Futures Group. «Et maintenant, ils essayent d'expliquer aux gens que ce n'est pas une certitude.» L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses 10 alliés de l'accord Opep+ dont la Russie, avaient indiqué que les engagements volontaires pris par certains membres, à hauteur de
2,2 millions de barils par jour, seraient progressivement levés à partir d'octobre. «Et maintenant, ils essayent d'expliquer aux gens que ce n'est pas une certitude», a fait remarquer Phil Flynn. Le ministre saoudien de l'Énergie, Abdelaziz ben Salmane avait affirmé jeudi que l'interprétation initiale du marché était «erronée», lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg, en Russie. «Parfois, le marché ne comprend pas certaines décisions. Il faut du temps pour les analyser», a surenchéri son homologue émirati Mohammed Al-Mazrouei lors du même évènement, selon des propos rapportés par l'agence Tass. Il faut rappeler que les prix du brut ont plongé lundi, sous les 80 dollars, le marché pétrolier n'ayant pas apprécié la décision de l'Opep+ dimanche de commencer à réduire progressivement une partie de ses coupes de production dès octobre. Avant de tomber mardi à leur plus bas niveau depuis quatre mois, toujours crispés par la perspective d'une hausse progressive de la production de l'Opep+ dès l'automne, avant de se reprendre légèrement en fin de séance.
Le baril de Brent pour livraison en août avait encore lâché 1,07%, pour clôturer à 77,52 dollars. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate, avec échéance en juillet a de son côté cédé 1,30%, à 73,25 dollars L'hémorragie commencera à être stoppée mercredi. Les prix du pétrole grimperont réagissant aux données macroéconomiques aux États-Unis qui, en montrant un ralentissement, renouvellent les espoirs de baisses des taux de la Banque centrale américaine (Fed) qui pourraient encourager la demande d'énergie et d'or noir. Une résurrection qui se poursuivra jeudi. Les cours du pétrole se sont sensiblement stabilisés, les opérateurs revoyant leur analyse de la position de l'Opep+, susceptible, selon eux, de renoncer à augmenter sa production si les conditions de marché le justifient. Le baril de Brent de la mer du Nord s'est apprécié de 1,82%, à 79,87 dollars. La référence américaine bondira quant à elle de 2,09%, à 75,62 dollars. Un bel élan qui sera brisé le lendemain. Le marché a été glacé par le rapport mensuel du ministère américain du Travail, selon lequel quelque 272000 emplois ont été créés en mai aux États-Unis, nous apprend-on. «Ce rapport laisse penser que les baisses de taux de la Fed (la banque centrale américaine) sont encore un rêve lointain», ont souligné dans une note, les analystes de Wells Fargo. Le baril a probablement reculé pour mieux sauter...

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