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Le pétrole termine la semaine au-dessus des 74 dollars

Le baril efface ses pertes

Après avoir lâché 4,97 dollars, lundi dernier, le Brent, référence du pétrole algérien, a clôturé la semaine qui s'est achevée le 23 juillet, sur un gain de plus de 5 dollars.

Le baril a donné bien des frayeurs à l'Opep+, au lendemain de sa décision d'augmenter modérément sa production de 400 000 barils par jour, à partir du mois d'août, jusqu'en septembre 2022.
Un accord qui a été scellé le 18 juillet. Contre toute attente, le marché n'y a pas réagi favorablement. Les prix du pétrole ont plongé le 19 juillet à des niveaux plus vus depuis fin mai. Tout au long de la séance, les deux références de l'or noir n'ont cessé de s'enfoncer. Dans les échanges électroniques post-clôture, le West texas intermediate est même descendu en deçà de 66 dollars (65,86), son plus bas niveau depuis fin mai.
Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, a lâché quasiment 5 dollars (4,97 dollars), ou 6,75% par rapport à la clôture du 16 juillet, pour finir à 68,62 dollars. Un plongeon imputé en partie à une révision du niveau de production de base pour quatre membres de l'Opep+ ainsi que la Russie, qui doit leur permettre d'augmenter leur production. «Ça pourrait avoir donné l'impression à d'autres pays qu'ils y ont perdu», a estimé Andy Lipow, président du cabinet de Conseil Lipow oil associates. Et on pourrait, peut-être, voir une augmentation de la production de leur part hors des termes de l'accord annoncé dimanche (aujourd'hui, Ndlr) a-t-il ajouté. Le marché, qui y a vu une brèche ouverte dans la cohésion de l'Opep+, a été secoué. La recrudescence de la pandémie de Sars-Cov-2 y a rajouté une couche. «Le variant Delta pourrait engendrer de nouveaux confinements, ce qui pénaliserait la demande et saperait la capacité des marchés pétroliers à revenir à la normale à brève échéance», en matière de production, a prévenu Andy Lipow.
Il faut cependant souligner que la production de l'organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses 10 alliés, dont la Russie, se situe à 5,7 millions de barils environ, loin de ses niveaux d'avant crise sanitaire. Les prix du pétrole allaient toutefois finir par se reprendre au lendemain de leur lourde chute.
Le baril de la mer du Nord, pour livraison en septembre, a clôturé le 19 juillet, à 69,35 dollars, en hausse de 73 cents par rapport à la clôture de la veille. A New York, le baril de WTI pour août, dont c'était le dernier jour de cotation, avait progressé de 1 dollar, à 67, 42 dollars. «Les cours ont rebondi après la perte, significative, de 7%, surtout due aux inquiétudes quant au variant Delta», a indiqué le président du cabinet de Conseil Lipow oil associates.
Et l'accord de l'Opep+? Comment le marché va-t-il le percevoir? L'accord «va finalement résulter en une poursuite de la réduction des stocks de pétrole pour le reste de l'année, ce qui soutient les cours», note Andy Lipow. L'accord n'était pas une surprise. L'augmentation mensuelle de production est modeste par rapport aux attentes de reprise (de l'activité et de la demande) pour les 6 prochains mois, on aura donc besoin de puiser dans les stocks mondiaux, ce qui sera haussier pour les cours, a jugé l'analyste.
Les cours de l'or noir poursuivront leur remontada. Le baril de Brent progressera de 2,88 dollars, mercredi, puis de 1,56 dollar jeudi, avant de terminer sur une petite hausse le lendemain. Il clôturera la semaine qui s'est achevée vendredi 23 juillet, sur un gain de 31 cents, à 74,10 dollars malgré une hausse surprise des stocks US. Une performance mise en exergue par les experts. «On a surmonté beaucoup de choses cette semaine», a souligné John Kilduff, de la firme de Conseil en investissement Again capital, signalant la remontée inattendue des stocks américains de brut, publiée le 21 juillet, qui n'a, finalement, pas perturbé la progression des prix. «Cela montre que le marché a déjà pris en compte ce scénario d'une demande plus forte qui émerge», a estimé John Kilduff, qui a prévenu que tout cela pourrait être menacé par la Covid-19. «C'est ça qui nous bride», a conclu le spécialiste. 

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