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L'Opep+ met 400000 b/j de plus sur le marché

Le baril sur un nuage

Les cours du Brent ont clôturé la semaine qui s'est achevée le 30 juillet à plus de 76 dollars alors que l'accord des «23» est entré en vigueur hier.

Les prix du pétrole ont fini leur dernière séance de la semaine (du 26 au 30 juillet) non loin de leur niveau d'octobre 2018 pour le Brent. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre, dont c'était le dernier jour de cotation, a terminé en hausse de 28 cents, à 76,33 dollars, à Londres. Les cours de l'or noir retrouvent leur punch après bien des frayeurs subies au lendemain de la décision de l'Opep+ d'augmenter modérément sa production de 400000 barils par jour, à partir du mois d'août, jusqu'en septembre 2022. Un accord accouché au forceps qui est entré en vigeur, hier, et qui a secoué le marché. Les prix du pétrole ont, en effet, plongé le 19 juillet à des niveaux plus vus depuis fin mai. Tout au long de la séance, les deux références de l'or noir n'ont cessé de s'enfoncer. Dans les échanges électroniques post-clôture, le West texas intermediate est même descendu en deçà de 66 dollars (65,86), son plus bas niveau depuis fin mai. Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, avait lâché quasiment
5 dollars (4,97 dollars), ou 6,75% par rapport à la clôture du 16 juillet, pour finir à 68,62 dollars. La machine a fini par se remettre en marche. Le baril a effacé ses pertes et retrouve pratiquement ses sommets atteints le mois dernier. Il faut dire qu'il bénéficie d'un soutien de poids: celui de la première économie de la planète qui semble plus robuste que jamais. La publication d'un rapport sur la demande de produits pétroliers aux Etats-Unis en mai par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), a apporté une nouvelle preuve du rétablissement de l'économie américaine, a estimé Phil Flynn, du courtier Price Futures Group qui a mis en exergue la levée des appréhensions suscitées par le Sars-cov-2 et ses variants. «C'est presque comme si la Covid-19 n'était jamais arrive... la demande ayant quasiment retrouvé ses niveaux d'avant pandémie», a-t-il indiqué soulignant le fait que certains pays jusqu'ici très touchés par le variant Delta, comme le Royaume-Uni, enregistrent une baisse de nouveaux cas, a calmé une partie des craintes liées à la pandémie. Et le fait que le président de la Banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, ait indiqué que l'institution ne s'attendait pas à ce que la propagation du variant Delta ait un impact économique majeur semble offrir un peu de soutien au marché, ce qui pourrait pousser les cours à de nouveaux plus hauts, note Phil Flynn. Il faut savoir aussi que ce n'est pas la seule conjoncture à laquelle le baril prête une oreille attentive. Le rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), sur l'état des réserves de pétrole brut aux Etats-Unis figure parmi les paramètres qui peuvent influencer les cours de l'or noir. Le dernier en date, celui publié le 28 juillet a fait état d'une baisse plus importante que prévu. Selon ce rapport hebdomadaire, les stocks de brut US ont diminué de 4,1 millions de barils, à 435,6 millions de barils, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur un repli moindre, de 2,5 millions de barils. Une information dont ont tiré profit les prix du pétrole qui a aussi trouvé un soutien dans la baisse de la devise américaine. «Les baisses significatives des stocks de pétrole brut et d'essence (aux Etats-Unis) ainsi qu'un dollar américain plus faible sont les deux moteurs» de la hausse des prix du pétrole jeudi, a expliqué Jeffrey Halley, analyste de Oanda. Il faut souligner aussi que la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses 10 alliés, dont la Russie, se situe à 5,7 millions de barils environ, loin de ses niveaux d'avant crise sanitaire. Autant de facteurs qui ont propulsé le baril sur un nuage.

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