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Endettement extérieur auprès du FMI

Le niet de Tebboune

Le président a rassuré quant à la situation macroéconomique du pays.

En dépit de la forte contraction de l'économie algérienne depuis 2020, des suites de la crise sanitaire mondiale liée aux mesures de confinement anti-Covid-19, produisant des répercussions négatives, l'Algérie ne s'endettera pas auprès des instances internationales, notamment le FMI. À l'issue du Conseil des ministres qui s'est tenu, avant-hier, le président Tebboune vient de clore définitivement la porte de l'endettement extérieur auprès des instances financières internationales. D'un ton catégorique, le président de la République exclut tout recours à un emprunt auprès du FMI, comme annoncé par des experts économiques et monétaires. Le communiqué de la Présidence fait état de la satisfaction du président de la République qui a «rassuré quant à la situation macroéconomique du pays, en l'absence de toute perturbation d'approvisionnement du marché et la capacité de l'Algérie à acquérir tous les moyens nécessaires pour faire face à tout imprévu... Il a avancé pour preuve le non-recours de l'Algérie à l'endettement extérieur, contrairement aux multiples prévisions fixant la fin de 2020 et le début 2021, comme date de recours à cette mesure, réitérant le principe de non- recours à l'endettement extérieur en vue de consolider la souveraineté de l'Algérie tout en exhortant à davantage de travail pour la pérennisation de cet objectif», note le communiqué de la Présidence. «Aussi, a-t-il rassuré, quant au niveau des réserves de change s'élevant actuellement à 44 milliards USD contre 53 milliards USD fin 2019», note encore le communiqué. Pourtant, selon des experts et même dans les plus optimistes prévisions de certaines instances financières mondiales, le recours à l'endettement sonnait comme une fatalité. Ces prévisions tablaient sur l'échéance de 2021, comme date butoir pour un passage à l'emprunt auprès du FMI. Une option largement relayée et débattue dans les différents réseaux professionnels spécialisés. C'est le cas de Arezki Sadi, consultant qui, rétorquant à un autre expert pro-endettement FMI, estime que «le FMI est une institution mise en place par des idéologues du libéralisme... S'il intervient, il dictera la stratégie à suivre et mettra le pays à genoux, face aux géants industriels et autres, qui s'engouffreront dans les avenues des opportunités que mettra en place le FMI». Il y a lieu de signaler, que dans l'optique de diversification des sources de financement de l'économie nationale, à moyen terme, le plan de relance du gouvernement prévoit le recours aux formules de partenariats public/privé PPP. Cela, à travers «le financement des infrastructures et services publics par le secteur privé, en contrepartie de revenus d'exploitation et le développement des marchés financiers (Bourses) et de la finance islamique». Par ailleurs, dans le cadre de la relance des investissements directs étrangers IDE, le gouvernement a également sauté le verrou de la règle des 49/51%, afin d'améliorer le climat des affaires et drainer davantage d'investissements.

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