L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Des dépenses et encore…des dépenses

Les ménages lessivés

Après le Ramadhan, les vacances et les fêtes familiales d’été, viendra ensuite la rentrée scolaire…

«Après la fête on se gratte la tête», ce vieil adage si significatif, épouse toute sa crédibilité auprès du lambda algérien qui vient d'être quasiment étripé par les dépenses occasionnées lors du mois de Ramadhan et mis à genoux par celles, non moins fastidieuses, de l'Aïd El Fitr. Si cette fête est synonyme de dépenses «hors normes», se résumant en l'achat de vêtements neufs pour les enfants souvent nombreux, les grandes vacances et les fêtes familiales d'été, qui suivent, ne le sont pas moins en attendant les frais de la rentrée scolaire et sociale.
Il faut admettre que ces dates sont fatidiques pour l'Algérien qui ne sait pas «ordonner son budget» selon les impératifs qui lui sont impartis par le rythme de vie qu'il mène. Les fêtes, religieuses surtout, se succèdent et s'alignent comme les éléments d'un chapelet, sur d'autres évènements de la vie sociale engloutissant les «faibles» épargnes sauvegardées par les chefs et mères de familles pourtant prudents et échaudés par tant de désagréments tout le long de leur modeste existence. En effet, après ce «fameux» mois de Ramadhan, «budgétivore» à l'extrême, viendront ensuite, comme attendues du reste, les fêtes familiales et les vacances d'été, les circoncisions, les fiançailles, les mariages...qui vont survenir avec leur cortège de cadeaux «à qui mieux-mieux», les toilettes féminines envahissantes et volontairement «concurrentielles», le haut niveau tant désiré de leur «thaoussa», dictée, selon la tradition, devant toujours être plus élevée que celle reçue par soi- même lors d'une fête personnelle précédente. Viendra ensuite, la fête de l'Aïd El Adha, qui, pour certaines petites bourses, les «saignera», à l'image du mouton sacrifié! «Si ce n'était pour les enfants, je ne le ferais point» une réflexion habituelle derrière laquelle se cache l'Algérien par manque d'organisation de son budget familial cela, sans nuire aucunement aux croyances du bon musulman qui doit se conduire et agir selon ses propres moyens si maigres soient-ils.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré