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Exportations hors hydrocarbures

Objectif : 29 milliards de dollars en 2029

Toute la problématique réside dans le développement des axes et des filières qui ont donné des résultats probants.

Comment passer de 7 à 29 milliards de dollars d'exportations d'ici 2029, et quelle est la stratégie et les filières à promouvoir? C'est sur cette thématique que L'Invitée de la radio de la chaîne 3, en l'occurrence, Souhila Abileche, chef de cabinet au ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, a tenté d'apporter des éclairages sur la nouvelle politique de déploiement des produits algériens sur les marchés étrangers. Elle explique que «toute la problématique réside dans le développement des axes et des filières qui ont donné des résultats probants, tels que les produits agricoles, les filières industrielles, l'électronique, l'électroménager et les services». Mettant en avant l'importance de parachever les chantiers lancés dans le cadre du développement d'un ensemble de filières à valeur ajoutée, elle avance une cotation sur les marchés internationaux, tels que l'industrie automobile, et ce qu'elle implique comme perspectives de création de richesse, à travers l'émergence de filières stratégiques, à l'image de la sous-traitance. Dans le même sillage Souhila Abileche a souligné l'importance du potentiel économique qui demeure à exploiter à des niveaux plus importants, tels que le complexe textile de Relizane, qui, au demeurant, tourne à 30% de ses capacités. Auquel s'ajoutent les grands projets du secteur minier.
De même importance, L'Invitée de la radio, a tenu à souligner l'importance de l'intégration africaine, comme stratégie de déploiement, qui s'est particulièrement développée, ces dernières années, avec des impacts prometteurs pour l'activité des exportations hors hydrocarbures. Elle évoque l'importance des chantiers en cours, «la transsaharienne, le développement du réseau ferroviaire et des zones franches avec les pays voisins, l'ouverture des banques et des lignes aériennes sont des projets et des infrastructures de taille, qui vont concourir en faveur de la fluidité du commerce extérieur. Notamment avec la mise en oeuvre des listes de produits avec des démantèlements tarifaires, sur une durée de cinq ans». Il faut dire que ces avancées ont été réalisables grâce à l'accompagnement de l'État qui est intervenu pour faciliter les processus d'exportations pour consolider les actions de déploiement des produits algériens sur les marchés africains et renforcer leur compétitivité. Ce qui a engendré des résultats en perpétuelle augmentation. C'est ce qu'explique Souhila Abileche, précisant que le fonds de promotion à l'exportation qui est dédié à l'accompagnement et au soutien de l'exportation, a été relancé, et inséré dans la loi de finances 2024. Il interviendra sur des axes stratégiques, tels que le transport avec une subvention à 50%, l'organisation des foires et salons, les dépôts de marques, les études de marchés. Il renferme à ce titre, une dotation de 4 milliards de dinars».
Par ailleurs, sur le plan de l'importation, Souhila Abileche a tenu à souligner que l'activité est en phase de régulation, mais reste nécessaire pour le fonctionnement de l'appareil économique et industriel. Elle concerne essentiellement l'importation des matières premières, «c'est une phase d'encadrement des opérations d'importation qui porte sur un seul volet, celui de la revente en l'état. Importer un produit fini destiné à la consommation, ne génère aucune valeur ajoutée. Alors que celle des matières premières qui est toujours libre, s'évalue à 45 milliards de dollars d'importations en 2023».

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