L'Expression

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Ça roule…

L'Algérie connaîtra le nom de son Président le 7 septembre prochain. Les trois potentiels futurs chefs d'État, candidats pour le moment au Palais d'El-Mouradia, fourbissent leurs armes et peaufinent leur stratégie dans un environnement qui est loin de leur être hostile. À chacune de leurs sorties, et chacun de leurs meetings, il est observé une communion qui ne se dément pas entre eux et leurs auditoires. On est loin des grandes kermesses. Il y a comme quelque chose qui a changé. Les électeurs sont attentifs aux propositions et promesses des prétendants à la magistrature suprême. C'est le destin de l'Algérie qui se joue pour les cinq années à venir. L'attente est grande, que ce soit sur le plan du pouvoir d'achat, du logement, de la santé ou de l'éducation... Même si le train du développement du pays est en marche, il n'empêche que le quotidien demeure, comme dans plusieurs pays et non des moindres (France, États-Unis, Grande-Bretagne...), parfois une épreuve. Les prix des produits de large consommation, céréales, café, légumes, fruits, viandes blanche et rouge... ont flambé avec la période du Covid, notamment avant que le conflit armé russo-ukrainien n'enfonce le clou. L'Algérie y a fait face. Sans fausse note, pratiquement, qui soit venue troubler la succession de décisions extrêmement courageuses prises par le président de la République sortant, Abdelmadjid Tebboune, candidat à sa propre succession. À titre d'exemple, des augmentations de salaires, des retraites, du SNMG ont été annoncées à un moment où les finances du pays n'affichaient pas un niveau reluisant. Et c'est dans ces conditions-là que fut instaurée l'allocation chômage. Une des mesures sociales les plus ambitieuses d'Abdelmadjid Tebboune depuis son élection en décembre 2019. Prévu dans la loi de finances 2022, le nouveau dispositif d'allocation chômage avait été mis en oeuvre le 25 février de la même année. La mesure visait à soulager une frange de la population précaire, acculée par une flambée des prix sans précédent. En ce sens, le thème du pouvoir d'achat constituera vraisemblablement un des pôles centraux de la campagne électorale qui bat son plein et prendra fin dans une semaine. Les candidats ont maintenant bien assis leur campagne. Les dés sont encore loin d'être jetés. Le grand défi est de mobiliser maintenant les électeurs et les convaincre à mettre leur bulletin dans l'urne. Pour arriver à un taux de participation satisfaisant. Et que le 7 septembre soit un jour de fête!

De Quoi j'me Mêle

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