L'Expression

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Communion

C'est le tour de force réussi par Imane Khelif. Par son sacre attendu aux Jeux olympiques de Paris. Une médaille d'or qui l'a propulsée au sommet du noble art, son sport de prédilection. Reine de sa catégorie qu'elle a dominée de la tête et des épaules. Sans partage. Une belle revanche sur le sort mais également sur ses détracteurs qui, faute de la déstabiliser, lui ont inoculé cette «grinta» qui a fait d'elle cette belle championne hors du commun. Au moral d'acier. Comment aurait-il pu en être autrement pour réaliser ce rêve tant caressé qui s'est construit match après match? Comme on escalade toutes ces marches qui mènent vers l'Olympe. Domaine des dieux de la Grèce antique. Des divinités olympiennes. Un rang où a été élevée Imane Khelif le temps d'un soir magique dans un des temples du tennis à Rolland-Garros sur le court Philippe-Chatrier. Où a retenti Kassaman pour la seconde fois durant ces «Jeux». La première fois avec la consécration de sa compatriote Kaylia Nemour, jeune prodige de la gymnastique de 17 ans qui a offert une médaille d'or historique à l'Algérie, qui lui a tendu les bras après que la France lui eut mis les bâtons dans les roues. Une revanche sur le sort qu'elle a en commun avec Imane Khelif, surdouée de la boxe féminine qui en a fait tout autant. Un sacre qui se conjugue au féminin pluriel. Bâti dans la douleur d'un travail acharné, dans la souffrance d'entraînements forcenés qui a permis à Kaylia et Imane de se hisser sur le toit de l'Olympe. Un travail planifié, un programme taillé sur mesure qui a bénéficié du soutien des plus hautes autorités de l'État, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune en l'occurrence. L'Algérie ne lésine pas sur les moyens lorsqu'il est question de soutenir ses enfants, lorsqu'ils sont dans la difficulté, notamment lorsqu'ils ont pour mission de porter haut les couleurs du pays. Faire vibrer leurs compatriotes assoiffés de victoires, soutiens cependant indéfectibles et combien précieux lorsque leurs champions entrent en scène. Ce qui provoque l'étincelle d'une communion inégalée, celle de l'appartenance à une nation qui s'est construite au prix de sacrifices, du don de soi. «Cette médaille d'or représente tellement de sacrifices pour moi et mon équipe. Même ma famille, mon village et tout le peuple algérien ont partagé ce rêve, devenu réalité», a réagi Imane Khelif après son ultime combat qui l'a menée au sacre olympique. Celui d'une combattante exceptionnelle qui a cristallisé sur elle tous les espoirs d'une consécration historique. Mission accomplie.

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