L'Expression

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En avant toute !

L’Algérie tient son nouveau gouvernement et le président de la République sa promesse. Le chef de l’État avait annoncé, le 5 octobre dernier, un remaniement à l’occasion de son entrevue périodique avec des représentants des médias nationaux. La composition du nouveau gouvernement «interviendra avant la fin de l’année en cours. Nous sommes à la recherche des meilleures et plus hautes compétences du pays», avait déclaré dans ce sillage Abdelmadjid Tebboune.
Les noms de ceux qui embarqueront sur le « vaisseau » que dirigera Nadir Larbaoui qui a été reconduit dans ses fonctions, sont connus. Il y aura des anciens et d’autres qui feront leur baptême du feu. La feuille de route est globalement tracée.
Ce n’est en effet un secret pour personne : le second mandat d’Abdelmadjid Tebboune sera économique par excellence. Le premier restera cependant celui où toutes les décisions ont été prises pour en tracer le sillon. C’est, en effet, entre 2019 et 2024 que la machine économique a été relancée. Que des projets d’envergure internationale ont vu le jour. À ce titre, le secteur des mines est d’une importance particulière. Il est nécessaire d’exécuter ces projets miniers structurants «à la vitesse maximale, jusqu’à leur entrée en service, en respectant tout ce qui a été décidé au préalable, compte tenu de leur poids et de leur impact positif majeur sur l’économie nationale», avait déclaré le premier magistrat du pays après avoir écouté un exposé sur l’état d’avancement des projets miniers structurants (la mine de fer de Ghar Djebilet, la mine de zinc- plomb d’Oued Amizour, et la mine de phosphate à Bled El Hadba), lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée, le 6 octobre 2024. Ces projets d’envergure joueront un rôle majeur pour hisser l’Algérie au rang de pays émergent. Un objectif qu’elle s’est fixé d’atteindre dans un avenir proche. Tout comme ils auront un impact décisif sur les exportations que le pays ambitionne de hisser autour des 30 milliards de dollars d’ici 2030.
À ce propos, la Banque mondiale conseille de renforcer l’environnement des affaires et l’amélioration de la productivité des entreprises qui sont essentiels à la compétitivité des exportations. Notamment au niveau de la productivité des entreprises publiques, qui représentent un cinquième de la valeur ajoutée hors hydrocarbures. Une recommandation qui ne tombera pas dans l’oreille d’un sourd. Du pain sur la planche pour la nouvelle équipe gouvernementale, choisie sur des critères d’excellence. Elle n’aura pas de temps à la relance. Le cap est fixé. En avant toute !

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