La planète en folie
Notre vieille Terre ne tourne pas rond. Un cliché seulement. Car, même avec les changements climatiques, les inondations, la sécheresse, les tempêtes, les ouragans, elle continue à nourrir, et généreusement, les milliards d’âmes qui l’habitent et ce depuis que les premiers hommes l’ont colonisée. Ils s’y sont adaptés puis l’ont façonnée au fil des siècles, au fil des conquêtes, au fil des découvertes scientifiques qui leur ont assuré un certain confort. C’est l’image lisse d’une humanité qui a aujourd’hui perdu ce qu’elle avait d’humain en elle à son origine. Non pas parce ce son histoire a été un long fleuve tranquille auparavant. Des guerres, et terriblement meurtrières, l’ont jalonnée. Plus proche de nous, la Première et la Seconde Guerre mondiale. Les pertes humaines qu’elles ont engendrées s’élèvent à plus de 80 millions de morts. La Seconde, qui a duré de 1939 à 1945, fut le conflit le plus meurtrier de l’Histoire avec plus de 60 millions de morts, soit 2,5% de la population mondiale de l’époque dont la majorité fut des civils. Les hommes ont décidé que l’enfer serait sur terre. Toutes ces leçons n’ont pas été retenues. Bien au contraire. Ils ont démontré qu’ils étaient capables de se surpasser en matière de barbarie et de sauvagerie. Ce qui se passe aujourd’hui dans la bande de Ghaza, incessamment bombardée par une armée sioniste fasciste, qui a ouvertement affiché ses intentions de rayer de la carte du monde le peuple palestinien, en témoigne. Tout cela en foulant aux pieds la légalité internationale et l’une des institutions qui s’en porte garante : l’Organisation des Nations unies. Un garde-fou mis en place par les grandes puissances. Il a permis la création de l’entité sioniste qui, paradoxalement aujourd’hui, ne lui reconnaît aucune autorité. Au point de s’arroger le droit d’attaquer des pays souverains, d’assassiner sur leur territoire des chefs militaires, des dirigeants politiques. Ce fut le cas du général de la Brigade Razi Moussavi, tué en décembre 2023, dans le quartier de Sayeda Zeinab, au sud de Damas, en Syrie, et de l’ex-Premier ministre de l’Autorité palestinienne, assassiné le 31 juillet 2024 à Téhéran lors d’une attaque israélienne, alors qu’il y était présent pour l’investiture du nouveau président iranien, Massoud Pezeshkian. Une folie meurtrière dans laquelle s’est lancée une entité sioniste paranoïaque et qui entraîne désespérément l’humanité à sa perte. La terre qui la porte ne mérite vraiment pas ça…