L'Expression

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Le dernier mot au... peuple

La campagne électorale baisse rideau. Les urnes rendront leur verdit le 7 septembre. Le suspense sera levé dans les heures qui suivent. Le nom du prochain président de la République sera connu. Sauf si un second tour s'impose. Faute de sondages, les scores des candidats ne seront donc pas influencés mais on a pu tout de même se faire une idée de qui bénéficiera des suffrages des électeurs pour occuper le Palais d'El Mouradia pour les cinq années à venir. De gérer les affaires du pays, de mener à bien les projets qui doivent le propulser au rang de nation émergente. Un statut qui lui est en principe promis au vu des performances notoires enregistrées tout récemment dans des domaines où, en théorie, on ne l'attendait pas. L'exportation de bornes de recharge pour véhicules électriques vers l'Italie et la Libye par Sonelgaz est, à ce titre, un exemple édifiant. Un autre indice? Sa récente admission à la Banque des Brics. Question élection présidentielle, l'Algérie n'est plus dans le scénario de 2019. Les crises, politique, financière... sont derrière nous. Le scrutin de 2024 n'est pas du déjà vu. C'est autre chose. Il aura été précédé par des succès retentissants. Avec, notamment, l'organisation d'un Sommet arabe historique. 2022, c'est aussi, et surtout, l'année qui a mis en exergue la robustesse, la résilience de l'économie nationale qui a tiré son épingle du jeu au beau milieu d'une crise énergétique mondiale inédite qui a permis au secteur pétro-gazier, «bras armé économique» du pays, de «montrer toute l'étendue de son efficacité, de ses potentialités, de la place centrale qu'il occupe sur le marché international, depuis le début du conflit armé russo-ukrainien, de la crise énergétique mondiale pratiquement sans précédent qui en a découlé. L'Algérie a été aussi brillamment élue en tant que membre du Conseil des droits de l'homme (CDH) des Nations unies pour la période 2023-2025. Elle siège depuis le début de l'année en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU. Et porte à cette occasion haut la voix des peuples opprimés, celle des Palestiniens sauvagement agressés par une entité sioniste barbare inhumaine, celle des Sahraouis dont la terre a été occupée par un colonisateur marocain tout aussi arrogant et qui demeurent dans l'attente de la tenue d'un référendum d'autodétermination recommandé pourtant par le Conseil de sécurité. Deux grandes causes que devra plaider le prochain Président algérien. Qui sera t-il? Le dernier mot reviendra au... peuple.

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