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Les attendus d’une visite

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est depuis hier en Égypte. Une visite qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens de fraternité, de coopération et de concertation entre les deux pays. Elle a pour particularité d’intervenir dans un contexte géopolitique explosif au Moyen-Orient, mais surtout dans le sillage de l’entreprise génocidaire de l’entité sioniste contre la bande de Ghaza. À ce propos, l’Algérie n’a eu de cesse d’élever la voix au sein du Conseil de sécurité de l’ONU où elle siège en tant que membre non permanent afin qu’intervienne incessamment un cessez-le-feu pour stopper les massacres de la population palestinienne. Un sujet qui sera certainement au cœur de ses discussions avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Tout comme le seront l’opération militaire qui a mis le Liban à feu et à sang et les attaques israéliennes qui ont ciblé l’Iran. À la lumière de ces conflits qui mettent la région sur une poudrière, l’axe Alger-Le Caire s’affiche comme une alternative potentielle pour contribuer à un processus de désescalade que ne parviennent pas à mettre en place les grandes puissances, à leur tête les États- Unis d’Amérique. Il faut savoir que les deux pays ont de tout temps joué un rôle important dans les défis qui se sont posés au Monde arabe, assumant ainsi la «responsabilité historique » qu’ils ont en partage. À ce titre, ils ont fait du dossier syrien, du processus de paix au Proche-Orient ou des voies et moyens d’aider la Libye à recouvrer sa stabilité, des questions prioritaires. Il faut rappeler que l’Algérie et l’Égypte avaient convenu par le passé d’un échange de visites et d’une action méthodique au plan diplomatique en vue d’une coordination et d’une concertation pour mettre au point des approches communes à soumettre par la suite, aux groupes arabe et africain. Le premier sommet s’était tenu en 1977 au Caire, à la faveur d’un travail constant de la diplomatie égyptienne soutenu par la diplomatie algérienne. Une initiative qui ne sera pas de trop eu égard à la conjoncture géopolitique actuelle que vit la région du Moyen-Orient. La rencontre entre Abdelmadjid Tebboune et Abdel Fattah al-Sissi, s’inscrit dans cet esprit. Elle visera à mettre fin à l’agression israélienne contre la bande de Ghaza et les moyens de mobiliser les efforts pour le soutien du peuple palestinien dans sa lutte pour recouvrer ses droits légitimes. Une priorité de l’axe Le Caire-Alger.

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