L'Expression

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Messe diplomatique

Les petits fours, les tâtonnements conceptuels et la langue de bois, tout ça c'est terminé! L'Algérie entame une nouvelle ère dans sa politique étrangère. Les grandes lignes de ce redéploiement seront données, aujourd'hui au CIC, à Alger, par le chef de l'Etat qui officiera la grande messe diplomatique. Les ambassadeurs, les consuls, recevront donc de nouvelles directives ainsi que les objectifs fixés pour chaque pays et pour chaque continent. Le rôle attendu d'un ambassadeur en Chine n'est pas le même que celui exigé à son collègue de Paris ou attendu de celui qui est en poste en Malaisie ou en Afrique du Sud. Désormais, de nouvelles méthodes seront installées pour raffermir l'action de la politique étrangère, qui tiennent à une modernisation profonde de l'appareil diplomatique, de ses méthodes de travail et de sa nécessaire adaptation aux défis qui guettent le pays. Une action qui a pour objectif de conférer à l'appareil diplomatique algérien la flexibilité, l'efficacité et la réactivité nécessaires devant permettre au pays de faire face aux multiples enjeux et défis de l'heure. L'Algérie, de par son histoire, son poids dans le monde arabe, sa position géographique en Afrique et en Méditerranée, s'investit toujours dans les dynamiques de paix et réconciliation. Ainsi, elle a contribué dans la recherche des solutions politiques aux crises et conflits dans la région à l'instar du conflit du Sahara occidental, de la crise libyenne ou à l'instabilité dans la région du Sahel et dans le Moyen-Orient. Mais les nouveaux défis, qui s'imposent au pays au double plan régional et international, font qu'aujourd'hui, la diplomatie ne consiste pas uniquement à minimiser les frictions et assurer des voies de communication. L'action doit s'exprimer fortement sur deux fronts incandescents: le premier appelle à vendre au mieux l'image de l'Algérie au plan international, d'attirer le maximum les investisseurs étrangers, c'est « la guerre économique» où les nations ne se font pas de cadeaux. Le second exige une diplomatie plus «musclée» et plus efficace de manière à donner à l'Algérie la place centrale dans un monde où l'on ne s'encombre pas de civilité quand il s‘agit de défendre les intérêts de son pays. Conscient de ces enjeux, le président Tebboune a fait du renouveau diplomatique un des objectifs stratégiques dès son arrivée à la tête de l'Etat en décembre 2019. La rencontre d'aujourd'hui, préparée de longue date par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, participe de cette idée de rénovation des méthodes de travail et apportera sa contribution à la modernisation de l'appareil diplomatique en tant que vecteur de paix, de sécurité et de développement. 

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