L'Expression

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On se calme !

Un groupe d’«hyperagités», de xénophobes et de racistes, de surcroît de l’autre rive de la Méditerranée, de France pour ne pas la nommer, ont pris pour cible l’Algérie ces derniers temps. Une escouade de responsables, de ministres, à leur tête le plus enragé, Bruneau Retailleau, premier flic de France, sont partis en campagne pour tenter de déstabiliser une Algérie qui avait la tête ailleurs. Soucieuse de son avenir, elle enchaîne les performances économiques et lance des projets d’envergure mondiale qui l’élèveront incontestablement au rang de nation émergente. En témoignent le gisement de fer de Ghar Djebilet (Tindouf), la mine de Zinc-plomb d’Amizour (Béjaïa) et celle de phosphate à Bled El Hadba (Tébessa). Des projets auxquels la France ne prendra pas part. Est-ce cela qui rend certains de ses hommes politiques, qui véhiculent des idées d’extrême droite, une idéologie fasciste, aussi haineux ?
Ancrés dans un esprit revanchard, l’indépendance de l’Algérie leur est restée en travers de la gorge. Il ne faut donc pas s’attendre dans ce cas-là à ce qu’ils applaudissent les avancées économiques notoires d’un pays qu’ils ont colonisé pendant plus de cent trente années, laissé exsangue au lendemain de son indépendance avec comme «rêve» d’y remettre, pourquoi pas, les pieds un jour. L’Algérie a payé un lourd tribut pour tourner définitivement cette page tragique de son histoire pour en écrire une autre à sa mesure. Celle d’une grande nation qui vole de succès en succès pour sortir du sous-développement dans lequel l’a plongée la colonisation française. Une époque révolue qui habite encore les nuits de cette poignée de nostalgiques qui feraient mieux de regarder la réalité en face.
Leur pays, la France, est empêtré dans une crise politique sans précédent et peine à former un gouvernement depuis les élections législatives de juin et juillet 2024 alors que son président, Emmanuel Macron, a consommé six Premiers ministres (Edouard Philippe, Jean Castex, Elisabeth Borne, Gabriel Attal, Michel Barnier et François Bayrou) depuis sa première élection en 2017.
À cette situation explosive qui secrète des troubles sociaux dévastateurs s’est greffée une dette publique de 3 303 milliards d’euros au troisième trimestre 2024, soit 113,7% du PIB, selon les estimations de l’Insee publiées le 17 décembre 2024. Un record ! N’est-ce pas assez suffisant pour balayer devant sa porte au lieu de s’ingérer dans les affaires d’un pays souverain ? Alors, on se calme !

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