L'Expression

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Quand le chat n’est pas là...

La flambée des prix des produits de consommation (fruits et légumes, viandes rouge et blanche, poisson en général et celui de la sardine en particulier) ne connaît pas de répit malgré les appels des pouvoirs publics à la raison, en direction des commerçants et de ceux qui détiennent le monopole des marchés de gros. Sauf pour le coût du café qui est revenu à son ancien niveau et, à un degré moindre, pour la pomme produite localement qui a connu une baisse significative. Une maigre consolation, mais c'est toujours bien à prendre. Seulement que voilà, dès que le «feu» est éteint par-ci, il se rallume par- là. Cela ressemble au jeu du gendarme et du voleur, du chat et de la souris. Dès que gros matou s'absente ces dernières se remettent à danser. Sauf que dans le cas qui nous intéresse c'est le porte-monnaie de la ménagère qui est grignoté au point de ne plus pouvoir répondre à cette «loi» imposée par les spéculateurs et les commerçants qui s'assurent une marge bénéficiaire confortable. Ce qui a pour conséquence d'afficher des prix qui dépassent l'entendement, hors de portée des bourses modestes. Au point, par ricochet, de sérieusement impacter le pouvoir d'achat de la classe moyenne qui, par définition, regroupe une large part de la population située au centre de l'échelle sociale qui est parfois utilisée comme indicateur pour estimer les évolutions économiques et sociales d'un pays. Son pouvoir. Schématiquement, la détérioration de son pouvoir d'achat s'avèrerait comme un grain de sable dans la machine économique et, surtout, un facteur qui risque d'affecter la stabilité sociale. Que faut-il faire pour éviter d'en arriver là? Mettre un policier derrière chaque grossiste, chaque commerçant? Il faut rappeler que le président de la République avait relevé lors du Conseil des ministres, tenu le 20 octobre dernier les perturbations en cours sur les marchés et la hausse exagérée des prix de certains produits alimentaires de large consommation. Abdelmadjid Tebboune avait pointé un certain relâchement des services compétents dans le suivi de la situation qui prévaut depuis un moment, soulignant la nécessité pour tous de «se ressaisir et de déterminer les responsabilités, par fidélité aux missions assignées vis-à-vis du citoyen». Toutes les mesures ont été mises en oeuvre pour assurer l'approvisionnement du marché et le suivi de l'évolution des prix, dans le but de préserver le pouvoir d'achat qui reste l'une des priorités du président de la République, a déclaré dès le lendemain le directeur de la coopération et des enquêtes spécifiques au ministère du Commerce, Kamel Boukheddache, sur les ondes de la chaîne 3. Les fruits ne sont apparemment pas encore assez mûrs pour les cueillir...

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