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Agriculture: Libérer l'économie de la bureaucratie libéralisera les investissements

Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Abdlehamid Hemdani a affirmé mardi à Alger, que le fait de libérer l'acte économique de la bureaucratie permettra la libéralisation des investissements et la réalisation de la stabilité des projets.

Lors d'une conférence de presse tenue en marge des travaux d'une réunion organisée sous le slogan "Pour un investissement attractif et durable", le ministre a expliqué que le secteur a pris plusieurs mesures pour supprimer les pratiques bureaucratiques de l'acte économique, notamment à travers la création du Guichet Unique.

Le ministre a souligné que le secteur a œuvré à la réduction du nombre de commissions, et des sous-commissions  mandatées et les procédures administratives pour pouvoir octroyer des milliers d'hectares de terres agricoles en dehors des cadres de la bureaucratie.

Selon Hemdani, le foncier agricole représente un outil d'investissement, soulignant que le secteur a rompu avec les pratiques du passé en introduisant la plateforme numérique et l'Office de développement de l'agriculture industrielle en terres sahariennes (ODAS).

Et d'ajouter: "Si nous laissons l'acte économique soumis à un groupe de commissions et un portefeuille de documents et passons par les directions de wilayas, nous ne pourrons pas développer les investissements et l'économie nationale en général".

Concernant la récupération du foncier agricole, M. Hemdani a expliqué que les biens fonciers récupérés "sont orientés vers l'investissement".

En réponse à une question concernant la hausse des prix de certains produits agricoles sur le marché, M. Hemdani a indiqué qu'un comité sectoriel a été mis en place pour effectuer toutes les mesures de contrôle,  ajoutant que le comité a établi une feuille de route sur laquelle il faut s'appuyer quotidiennement.

"Il n'est pas possible de passer d'un prix à un autre sur le marché en 48 heures, sauf en cas de spéculation, alors que l'administration sectorielle approvisionne le marché avec les mêmes quantités et maintient les mêmes surfaces cultivées", a expliqué le ministre.

"La seule différence qui peut être prise en compte, ce sont les produits saisonniers et hors saison qui sont affectés par les prix", selon le ministre, qui a affirmé qu'il n'y a pas de pénurie dans l'approvisionnement qui se répercute à ce niveau sur le marché.           

Le ministre a mis l'accent sur le travail mené, dans le cadre des directives du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour la criminalisation de l'acte de spéculation, "qui est la seule explication des fluctuations des prix sur le marché".

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