Appel à former une coalition internationale humanitaire pour le soutien au peuple palestinien et mettre fin à l'agression sioniste contre Ghaza
Le président de la Commission internationale de soutien au peuple palestinien, Salah Abdel Ati, a appelé, samedi à Alger, à la formation d'une "coalition internationale humanitaire" pour mettre fin à l'agression sioniste contre la bande de Ghaza.
Invité au forum du quotidien Al-Fadjr, l'avocat et activiste a appelé à l'impératif de créer "une coalition internationale humanitaire pour mettre fin à l'agression sioniste contre la bande de Ghaza et soutenir les droits du peuple palestinien, regroupant tous pays signataires des conventions de Genève et réfutant les crimes de l'occupation et du génocide qu'elle mène depuis plus de 9 mois contre le peuple palestinien".
L'intervenant a salué le rôle de l'Algérie et l'intérêt accordé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au soutien de la cause palestinienne et au peuple palestinien.
La coalition s'engagera à soutenir le peuple palestinien sur tous les plans, et assurera la coordination de l'action des organisations de la société civile, de journalistes, de médecins et d'avocats en faveur de la cause palestinienne, et elle présentera également "une approche pour le travail en cours visant à poursuivre l'entité sioniste devant la justice internationale", a-t-il ajouté.
Dans le même contexte, Abdel Ati a évoqué la situation humanitaire dégradée dans la bande de Ghaza, la poursuite de l'entité sioniste dans la destruction des infrastructures et la mise de la plupart des hôpitaux et de centre de soins hors service, outre le bombardement des écoles relevant de l'UNRWA et des campements des civiles déplacés, s'ajoute à cela, le manque d'accès à l'aide humanitaire notamment au nord de la bande de Ghaza et la fermeture de tous les points de passage par l'occupation.
L'avocat a affirmé qu'en plus du grand nombre de martyrs et de disparus, les blessés à Ghaza souffrent d'un manque flagrant en médicaments, ayant entrainé la mort de plusieurs d'entre eux, et aggravant la souffrance des patients palestiniens y compris les cancéreux, interdits de quitter le territoire pour des soins non disponibles aux hôpitaux de Ghaza.