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L’Algérie était un Etat malgré le déni du colonialisme français

Le conseiller du président de la République chargé des archives nationales et du dossier de la mémoire, Abdelmadjid Chikhi, a souligné, mercredi à Kasr Chellala (Tiaret), que "l’Algérie était un Etat, malgré le déni du colonialisme français de reconnaître cette vérité".

Dans son intervention au forum de la mémoire, organisé par l’association "Machâal Chahid" à l’occasion de la célébration du 63e anniversaire de la fondation du Gouvernement provisoire de la République Algérienne, M. Chikhi a indiqué que "l’Algérie était un Etat, malgré le déni et le refus du colonialisme français de reconnaître cette vérité. Elle était appelée royaume et régence alors qu’elle était un Etat uni, bien avant l’unification de nombreux Etats européens".

Le même responsable a indiqué que "la renaissance de l’Etat algérien, à travers l’institution du GPRA était une réponse aux allégations du colonialisme français selon lesquelles l’Etat algérien n’existait pas auparavant".

Abdelmadjid Chikhi a loué les positions du défunt moudjahid Sâad Dahleb, fils de la ville de Kasr Chellala, qui a occupé en 1961 le poste de ministre des affaires étrangères au sein du GPRA, dans la préservation de l’unité nationale, à travers son rejet de toutes les tentatives du colonialiste français de diviser l’Algérie à cette époque.

De son côté, le professeur Mohamed Baghdad, directeur de la documentation et de la communication au Haut Conseil Islamique, a souligné l’importance de considérer le moudjahid et diplomate défunt Sâad Dahleb et ses compagnons, fondateurs du GPRA comme un exemple pour les générations nouvelles.

L’orateur a également estimé que l’évocation de ces étapes charnières dans l’histoire de l’Algérie est "une occasion pour les générations nouvelles et les jeunes pour la découverte de soi et de tirer profit du legs historique pour construire un avenir selon leurs opinions et ambitions, dans le cadre des constantes de notre histoire et notre identité nationale".

Pour sa part, le professeur Mohamled Lahcen Zeghidi, enseignant à l’université d’Alger, a indiqué dans son allocution à l’occasion de cette rencontre, marqué par la présence du président du HCI, Bouabdellah Ghoulamallah, que Sâad Dahleb faisait partie d’une génération de réformateurs dans le mouvement national, en compagnie de ses collègues fondateurs du GPRA.

Il a ajouté que le milieu dans lequel a vécu cette personnalité, marqué par d’intenses événements et son adhésion au mouvement national, ont fait de lui un politicien et un diplomate aguerri, rappelant qu’il était natif de la ville de Kasr Chellala, une cité ayant connu les événements qui ont précédé les massacres du 8 mai 1945.

Lors de cette rencontre, organisée en coordination avec l’Union nationale de la société civile et de la promotion de la citoyenneté, en présence de nombreux académiciens et de représentants de la famille révolutionnaire et de la société civile, la famille du regretté Sâad Dahleb s’est vue décernée la médaille de la mémoire par l’association "Machâal Chahid".

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