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L’APLS mène de nouvelles attaques contre les forces d’occupation marocaine

12 émissaires proposés par Guterres tous refusés

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a révélé vendredi avoir proposé depuis 2 ans 12 candidats pour le poste d’émissaire onusien pour le Sahara occidental, tous refusés par l’une ou l’autre des deux parties, ou un ou plusieurs membres du Conseil de sécurité.

Les unités de l'Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené de nouvelles attaques ciblant les retranchements des forces de l'occupant marocain, le long du mur de sable, a indiqué vendredi le communiqué militaire no 177 du ministère sahraoui de la Défense. Selon le communiqué rapporté par l'Agence de presse sahraouie (SPS), «les unités de l'APLS ont bombardé, jeudi 6 mai, les positions des forces de l'occupation marocaine dans les secteurs d'El Farsia et de Mahbès. Vendredi, des unités de l'armée sahraouie ont mené des bombardements ciblant les forces de l'occupation marocaine campées dans les régions de Tenouachad et Ross Sabti dans le secteur de Mahbès et dans celle de Kalb Nas dans le secteur d'Aousserd. Les attaques de l'APLS se poursuivent contre les forces d'occupation qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte, conclut le communiqué.
Par ailleurs, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a révélé vendredi avoir proposé depuis deux ans 12 candidats pour le poste d'émissaire onusien pour le Sahara occidental, tous refusés par l'une ou l'autre des deux parties, ou un ou plusieurs membres du Conseil de sécurité. Soumis à une série de questions à l'Assemblée générale de l'ONU sur sa candidature à un deuxième mandat de secrétaire général pour 2022-2026, l'ex-Premier ministre portugais, seul en lice, a expliqué avoir récemment décidé, pour les recrutements clés à l'ONU, de demander aux 193 Etats membres de lui proposer des noms.
Les postulants seront ensuite auditionnés par un «panel» qui lui proposera «un, deux ou trois» noms, a-t-il indiqué, sans cependant préciser la composition de ce groupe. Mais «il y a des situations qui sont difficiles avec cette méthodologie, principalement les postes liés à des crises spécifiques», a poursuivi Antonio Guterres. Car pour être retenu, le candidat doit «recevoir l'approbation du Conseil de sécurité et des parties au conflit», a-t-il rappelé. Dans le cas du Sahara occidental, occupé illégalement par le Maroc et revendiqué par le mouvement indépendantiste Front Polisario, «nous avons proposé 12 noms pour le poste», a-t-il dit, sans préciser lesquels, ni qui avait refusé ses recommandations. «Bien évidemment, il est très difficile dans cette situation de faire autrement que de se mettre à la recherche de quelqu'un qui puisse faire le boulot», a-t-il relevé.
«Le fait qu'il n'y ait pas encore d'émissaire n'est manifestement pas dû au manque d'efforts du secrétaire général», a estimé le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric. «Il continuera à chercher quelqu'un qui soit acceptable ou du moins pas refusé par les parties impliquées», a-t-il indiqué.
Le dernier émissaire de l'ONU pour le Sahara occidental était l'ex-président allemand Horst Köhler, démissionnaire en mai 2019 officiellement pour raisons de santé mais qui aurait en fait jeté l'éponge face à l'impossibilité d'engranger des avancées.
Outre les 12 candidats rejetés, d'autres personnalités ont été approchées depuis deux ans, ont indiqué des diplomates. Mais toutes ont décliné après un temps de réflexion devant ce «poste impossible», selon les termes de l'un d'entre eux.

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