L'Expression

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Israël menace 1 million de Palestiniens à Rafah

De crimes de guerre en crimes contre l’humanité

Tandis que l'inquiétude se propage à travers les capitales de la région moyen-orientale et dans le monde, l'entité sioniste persiste dans son annonce d'une agression de grande ampleur contre la ville de Rafah, frontalière de l'Egypte. Voisine de Khan Younès totalement dévastée, comme l'est toute la bande de Ghaza, Rafah abrite désormais plus d'un million de Palestiniens sur les 2 millions que comptait l'enclave, après qu'ils aient été contraints par les bombardements de l'aviation et des forces terrestres sionistes à se réfugier dans le sud sous prétexte d'y être «à l'abri». La forfaiture a atteint un tel degré que le gouvernement Netanyahu ne cache plus son projet véritable qui consiste à faire de la bande de Ghaza un cimetière pour s'emparer, après coup, du territoire malgré les «mises en garde» et les «avertissements» de son principal allié, les Etats-Unis et de la communauté internationale. Il est vain de dire que la menace israélienne inquiète les pays étrangers. Tout se passe comme si le plan de Netanyahu relève d'un fait inévitable. C'est ainsi que les Emirats arabes unis ont manifesté dans un communiqué «leur profonde inquiétude face aux sérieuses répercussions humanitaires» provoquées par un assaut de l'armée sioniste. De son côté, le Qatar a «fermement condamné» les menaces sionistes visant la zone de Rafah tandis que l'Organisation de la coopération islamique (OCI) a dénoncé, quant à elle, les «tentatives d'expulsion forcée du peuple palestinien de ses terres». Des réactions, donc, mais de pure forme tant elles ne sont pas de nature à dissuader Netanyahu et ses complices dont on doit comprendre qu'ils ne renonceront jamais à leur projet de génocide du peuple palestinien. De crimes de guerre en crimes contre l'humanité, ils poursuivent, depuis plus de quatre mois, un plan cynique et déterminé qui s'inscrit dans la tradition de tous les gouvernements sionistes sans cesse motivés par l'expansionnisme, le racisme et l'apartheid. Si l'Iran a appelé à exclure Israël des Nations unies dont l'entité sioniste n'a jamais cessé de bafouer la charte et le droit international qui en découle, l'Arabie saoudite a pour sa part réclamé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU «pour empêcher Israël de provoquer une catastrophe humanitaire». Côté occidental, on relève la réaction du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, qui redoute qu'une offensive à Rafah provoque «une catastrophe humanitaire indescriptible». Même Washington qui n'a pas cessé d'armer et de financer l'entité sioniste affirme son «inquiétude» quant au sort des civils, à croire que les 28 176 martyrs, dont une majorité d'enfants et de femmes, suite aux bombardements barbares sionistes depuis le 7 octobre, seraient tous des commandos. Le fascisme sioniste trouve son pendant dans le double standard que la conscience occidentale impose en tout temps et en tout lieu. En désignant Rafah comme cible ultime, Netanyahu puise son dernier prétexte pour poursuivre une agression qui confirmera, au regard du monde entier, le génocide d'un peuple palestinien par un sionisme qui se pare de valeurs universelles totalement faisandées.

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