L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Annoncée par Joe Biden au Premier ministre irakien

Des groupes pro-Iran saluent la «fin de la mission de combat» des Etats-Unis

Une partie des puissants groupes pro-Iran en Irak, qui exigent le retrait des soldats étrangers de leur pays, ont salué, hier, l'annonce par Washington de la fin de la «mission de combat» des Américains dans le pays. «Nous considérons qu'il s'agit d'une étape positive vers la totale souveraineté de l'Irak», a déclaré l'Alliance de la Conquête, aile politique de la coalition des groupes pro-Iran, à la fois intégrée à l'Etat irakien et force paramilitaire incontournable. «Nous espérons que cela se concrétisera sur le terrain», a ajouté l'Alliance. Le président américain, Joe Biden, a annoncé lundi, au côté du Premier ministre irakien, Moustafa al-Kazimi, une «nouvelle phase» de la présence militaire américaine en Irak, avec la fin de toute «mission de combat», d'ici fin 2021 et une présence exclusivement centrée sur la formation des troupes irakiennes et le partage de renseignements. Cette annonce ne devrait pas entraîner de changement majeur, les quelque 2.500 militaires américains encore déployés en Irak jouant déjà officiellement un rôle de formateurs et de conseillers. Elle a paru satisfaire plusieurs groupes, notamment celui des Brigades de l'Imam Ali, qui s'est félicité de «la fin de la présence étrangère» et a «remercié le gouvernement qui a réalisé ses promesses». Les groupes les plus radicaux n'ont pas encore réagi. M. Kazimi avait un besoin crucial d'une annonce, même symbolique, pour alléger la pression des factions pro-Iran, auxquelles sont attribuées une cinquantaine d'attaques contre des intérêts américains en Irak, depuis le début de l'année. Par ailleurs, l'influent leader chiite Moqtada al-Sadr s'est également félicité de l'annonce de Washington, et a remercié «la résistance irakienne» ainsi que M. Kazimi. Le président irakien, Barham Saleh, a également salué sur Twitter les résultats du «dialogue stratégique» entre Washington et Baghdad, «importants pour renforcer la stabilité et la souveraineté irakiennes». Les Américains, qui s'étaient retirés d'Irak en 2011, sont revenus trois ans plus tard à la tête d'une coalition internationale contre l'organisation Etat islamique (EI).

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours