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Nucléaire de Natanz

L'Iran met en garde Washington contre le «sabotage» et les «sanctions»

Le ministre des Affaires étrangères iranien a averti, hier, les Etats-Unis qu'ils n'obtiendraient aucun avantage dans les discussions sur le nucléaire par le biais d'«actes de sabotage» ou de «sanctions». «Nous n'avons aucun problème à revenir à nos engagements (...) mais les Américains doivent savoir que ni les sanctions ni des actes de sabotage ne leur procureront un instrument de négociation et que ces actions ne feront que compliquer encore la situation pour eux», a déclaré Mohammad Javad Zarif. Le chef de la diplomatie iranienne a tenu ces propos en présence de son homologue russe, Sergueï Lavrov, lors d'un point de presse commun à Téhéran. La veille, Téhéran avait accusé l'entité sioniste d'avoir saboté dimanche son usine d'enrichissement d'uranium de Natanz, dans le centre l'Iran, alors que des discussions sont en cours à Vienne pour tenter de sauver l'accord international sur le nucléaire conclu dans la capitale autrichienne en 2015. «Ce qu'ils ont fait à Natanz, ils ont pensé que cela serait au désavantage de l'Iran (...), je vous assure que dans un avenir proche, Natanz va passer à des centrifugeuses plus perfectionnées», a déclaré M. Zarif. «Les Israéliens, s'ils pensaient qu'ils pouvaient stopper les efforts de l'Iran pour faire lever les sanctions contre le peuple iranien, ont fait un très mauvais pari», a-t-il ajouté. Les discussions de Vienne réunissent les Etats encore parties à l'accord sur le nucléaire iranien (Allemagne, Chine, France, Royaume-Uni, Iran et Russie), sous l'égide de l'Union européenne. Washington y est associé mais sans contact direct avec les Iraniens. Les Etats-Unis, sous la présidence de Donald Trump, se sont retirés unilatéralement en 2018 de l'accord de Vienne, rétablissant les sanctions américaines contre Téhéran qui avaient été levées en vertu de ce pacte. En riposte, l'Iran s'est affranchi depuis 2019 de la plupart des engagements clés limitant ses activités nucléaires qu'il avait pris à Vienne. Le président américain Joe Biden, qui a succédé à M. Trump en janvier, a signalé son intention de réintégrer l'accord. L'Iran exige que Washington lève ses sanctions pour revenir de son côté au respect plein entier de ses engagements, alors que les Etats-Unis exigent le retour de l'Iran aux termes de l'accord pour lever leurs mesures punitives.

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